Politique
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences publiques, Sylvain Waserman, président d’Ademe a défendu le budget et l’existence de son agence, faisant écho aux critiques faites par plusieurs politiques de droite.
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Par Public Sénat
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Les députés communistes ne voteront pas la confiance au gouvernement d'Edouard Philippe, a annoncé mardi l'un des élus du groupe parlementaire, à quelques heures du discours de politique générale du Premier ministre à l'Assemblée.
"Soyez convaincus que le groupe des députés communistes va voter contre la confiance du gouvernement", a assuré le député de Seine-Maritime Sébastien Jumel, à l'Assemblée nationale.
Pour justifier cette décision, l'élu du groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR) a invoqué entre autres les récentes déclarations polémiques d'Emmanuel Macron: "un président de la République qui nous dit +la vie c'est comme un hall de gare et il y a ceux qui réussissent et ceux qui ne sont rien+, confond être et avoir", a-t-il dénoncé.
"Il est dans l'humiliation de classe, un peu celle qui avait eu lieu avec les sans-dents ou les illettrés de chez Gad. Et ça, ça nous remue le ventre, et ça remue les tripes de nos territoires respectifs", a-t-il encore ajouté.
Autre grief des députés communistes, tant sur la forme que sur le fond, le projet de loi de réforme du code du Travail par ordonnances : "Lorsque l'on profite de l'été pour passer par ordonnance un texte de cette nature, alors qu'il y a deux mois encore le Premier ministre Edouard Philippe -que je connais bien parce qu'il vient de ma région- indiquait qu'il n'était pas un adepte des ordonnances, (...) et que le débat parlementaire devait se dérouler, il y a des contradictions qu'il faudra assumer", a encore prévenu M. Jumel.
"C'est même pas un chèque en blanc qu'on nous demande, on nous demande la carte de crédit avec le code, et ça, ça ne passera pas", a fustigé le député des Bouches-du-Rhône Pierre Dharréville, dénonçant un texte "qui va étendre le champ dans lequel on va pouvoir s'arranger et dans lequel les employeurs vont pouvoir dicter leurs conditions aux salariés".
Le groupe GDR est constitué de 12 députés communistes et de leurs quatre alliés ultramarins non PCF, que les députés métropolitains devaient encore rencontrer lors d'une réunion de groupe mardi midi.
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