Avant la commission mixte paritaire sur le budget, les oppositions formulent leurs réserves sur le texte issu du Sénat. Sur le plateau de Parlement Hebdo, l'écologiste Guillaume Gontard dénonce un budget « totalement austéritaire », le député RN, Gaëtan Dussausaye, évoque un « budget de punition sociale ». Néanmoins, le fond des critiques et la position à adopter en cas de recours au 49-3 divergent.
Wauquiez à Fillon: « tu n’as pas besoin de clones mais de soutiens »
Par Public Sénat
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Laurent Wauquiez, vice-président du parti Les Républicains, a affirmé à François Fillon, candidat de la droite à l'élection présidentielle, qu'il n'avait "pas besoin de clones mais" de soutiens aux "convictions fortes", samedi, lors du Conseil national de LR.
"J'ai soutenu Nicolas Sarkozy" pour la primaire, "je ne renie jamais mes engagements (...) nous avons tous le devoir du rassemblement mais l'unité n'est pas l'uniformité", a déclaré M. Wauquiez. "Tu n'as pas besoin de clones", mais de soutiens aux "convictions fortes", a-t-il lancé à François Fillon, assis au premier rang entre Gérard Larcher, président du Sénat, et Edouard Balladur, ancien Premier ministre.
Selon lui, il faut "arrêter de s'excuser d'être de droite. Nous sommes de droite et nous sommes fiers de nos valeurs". Il y a quelques jours, il avait réclamé le retour de la défiscalisation des heures supplémentaires, s'attirant dans la foulée un refus de M. Fillon.
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a également fustigé le RSA jeune proposé par les candidats de la primaire élargie du PS, ce qui revient à "gagner plus en ne faisant rien", a-t-il dit, en inversant le "travailler plus pour gagner plus", slogan de Nicolas Sarkozy en 2007.
"Il faudra avoir le courage de revenir sur les lois des socialistes", notamment celle sur le mariage homosexuel, a-t-il ajouté.
Il a également appelé à "ne rien céder face à l'islam radical", insistant sur les racines de la France, qui vont des "racines chrétiennes à celles de la Révolution française".
Avant lui, Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, avait appelé au "rassemblement pour gagner". "Nous devons nous rassembler sans états d'âme", a affirmé Mme Pécresse, qui avait soutenu M. Fillon avant de rejoindre Alain Juppé, quelques semaines avant le premier tour de la primaire.