Wauquiez défend « une autre approche de la fonction publique »
Laurent Wauquiez, président de LR, affirme qu'il veut "défendre une autre approche de la fonction publique" et que "les Français...

Wauquiez défend « une autre approche de la fonction publique »

Laurent Wauquiez, président de LR, affirme qu'il veut "défendre une autre approche de la fonction publique" et que "les Français...
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Laurent Wauquiez, président de LR, affirme qu'il veut "défendre une autre approche de la fonction publique" et que "les Français sont prêts au changement", dans une interview au Figaro à paraître jeudi.

"Je crois profondément que la droite doit défendre une autre approche de la fonction publique. Celle-ci peut passer par la reconnaissance des agents et de leur travail", affirme M. Wauquiez, dans cette interview mise en ligne mercredi sur le site du journal.

En tant que président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, M. Wauquiez rappelle qu'il a augmenté le temps de travail des agents régionaux (qui étaient "plus près des 31 heures que des 35 heures" et a instauré une "prime au mérite".

Selon lui, les agents de sa région ont "largement adhéré" à ces réformes. "Nous avons eu moins d'opposition que prévu. Si je comprends parfaitement ces réactions, je sais aussi que lorsque les agents sentent du respect et une détermination, il est possible de changer les choses. Ceux qu'il faut blâmer, ce ne sont pas les agents mais les élus qui ont cherché à acheter leurs voix", affirme-t-il.

"Les Français sont prêts au changement", assure le président des Républicains. "D'ailleurs, c'est là l'une des principales faiblesses d'Emmanuel Macron qui s'arrête à mi-parcours dans de nombreux domaines: il ne fait rien sur les 35 heures, il reporte la réforme des retraites et fait le choix d'augmenter la dépense publique", dit-il.

"Il y a une différence majeure entre la gestion Macron et celle de la droite", ajoute-t-il. "Quand le chef de l'État augmente de 2,2 % les dépenses des ministères parisiens, je baisse de 5,9 % celles de ma région. À l'arrivée, les Français se rendront compte de l'addition. Déjà janvier, ce sera le cas avec la hausse de la CSG".

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