Wauquiez et Maurras: « on assume l’Histoire » de la France dit Hortefeux

Wauquiez et Maurras: « on assume l’Histoire » de la France dit Hortefeux

"On assume notre Histoire. On ne se cache pas", a déclaré lundi Brice Hortefeux, conseiller de Laurent Wauquiez, interrogé sur d...
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"On assume notre Histoire. On ne se cache pas", a déclaré lundi Brice Hortefeux, conseiller de Laurent Wauquiez, interrogé sur d'éventuelles références à Charles Maurras dans le discours du président des Républicains (LR).

M. Hortefeux était interrogé par LCI, qui voyait une allusion à une expression connue (opposition du "pays légal" au "pays réel") du journaliste et écrivain d'extrême-droite (1868-1952) dans une déclaration de Laurent Wauquiez ("le pays réel a parlé") employée après la victoire de deux candidats LR lors d'élections législatives partielles.

"La France n'est pas une page blanche. C'est une histoire. Et il faut assumer toute cette Histoire. Il faut assumer toute notre Histoire", a répondu M. Hortefeux.

"On assume notre Histoire. On ne se cache pas. On ne la gomme pas. On assume", a insisté M. Hortefeux, sans démentir la référence à Maurras.

"Laurent Wauquiez a la conviction que pour réussir, pour être utile à notre pays, il faut que nous reconstruisions une droite qui soit à la fois forte, c'est-à-dire qui sache faire respecter l'autorité de l'Etat --très exactement l'inverse de ce que le gouvernement a montré comme exemple sur Notre-Dame-des-Landes--, une droite qui soit populaire, qui soit offensive sur les questions de sécurité, de justice, d'immigration", a expliqué le vice-président d'Auvergne-Rhône-Alpes.

"Et puis une droite sociale", "c'est-à-dire qui concrètement défende les classes moyennes qui ont été massacrées sous le précédent quinquennat, qui soit attentive et qui protège les retraités". "On est riche, avec ce régime, à partir de 1.300 euros net". "Et puis une droite aussi qui propose une nouvelle politique familiale", a ajouté M. Hortefeux.

"Nous devons reconstruire une droite qui soit à la fois forte, populaire et sociale, et on réussira en conciliant ces trois objectifs", a-t-il conclu.

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