Wauquiez ironise sur une « opération sauve qui peut » pour la liste LREM
Le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez a ironisé lundi sur une "opération sauve qui peut" pour la liste LREM aux...

Wauquiez ironise sur une « opération sauve qui peut » pour la liste LREM

Le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez a ironisé lundi sur une "opération sauve qui peut" pour la liste LREM aux...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez a ironisé lundi sur une "opération sauve qui peut" pour la liste LREM aux Européennes, jugeant que ce n'était "pas un mauvais gouvernement qui sauvera[it] une mauvaise tête de liste".

Le gouvernement se lance en force lundi dans la campagne des européennes. Le Premier ministre Edouard Philippe participe notamment à un meeting à Caen en compagnie de la tête de liste LREM Nathalie Loiseau, dont l'entrée en campagne est jugée peu convaincante.

Chez LR, a assuré M. Wauquiez lors d'un déplacement à La Ciotat (Bouches-du-Rhône), la campagne se déroule dans "une très bonne ambiance (...). Un vrai esprit d'équipe, ça se passe bien, on a une bonne dynamique, on a une tête de liste (François-Xavier Bellamy, NDLR) dont on est fier."

Chez LREM en revanche, "ils ont une campagne qui patine", a-t-il assuré: "Et je vois bien qu'ils sont en train de se lancer dans une opération sauve qui peut. Je pense qu'ils font une profonde erreur. Parce que c'est pas un mauvais gouvernement qui sauvera une mauvaise tête de liste, et parce que les Français ne vont pas se laisser dicter leur vote par le gouvernement".

Les sondages attribuent 14-15% d'intentions de vote à la liste LR, encore loin de LREM et du Rassemblement national, qui sont au coude à coude entre 20 et 23% selon les études. Mais M. Wauquiez s'est dit "convaincu" d'une "grosse surprise à l'arrivée" de ce scrutin le 26 mai.

"Les gens ne veulent pas être emprisonnés dans cette espèce de choix où on voudrait les enfermer, où on leur dit au fond qu'il n'y a que deux bulletins de vote, soit le chaos avec Marine Le Pen, soit la déception avec Emmanuel Macron".

"Nous, dans cette campagne, on se bat pour leur réoffrir un choix, leur dire il y a une autre alternative, il y a cette liste des Républicains, cette liste de l'union de la droite et du centre, avec une autre vision de l'Europe", a dit M. Wauquiez.

Partager cet article

Dans la même thématique

Wauquiez ironise sur une « opération sauve qui peut » pour la liste LREM
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le

Wauquiez ironise sur une « opération sauve qui peut » pour la liste LREM
4min

Politique

Primes, normes, décentralisation : ce qu’il faut retenir du discours de Sébastien Lecornu devant les maires

En clôture du Congrès de l’Association des maires de France (AMF), le Premier ministre a fait part de sa volonté de simplifier les normes qui pèse sur les élus locaux. Il a confirmé son engagement en faveur d’un grand acte de décentralisation avec le dépôt d’un projet de loi avant Noël mais sans s’engager sur une baisse de l’effort demandé aux collectivités dans le budget, au grand dam des élus.

Le