En déplacement au Salon de l’élevage à Cournon d’Auvergne (Puy-de-Dôme), Michel Barnier a annoncé une aide de 75 millions d’euros pour les éleveurs de brebis victimes de la fièvre catarrhale ovine et des prêts garantis par l’Etat pour les exploitations en difficulté. Des mesures bienvenues pour les agriculteurs qui ne calment pas pour autant leur colère.
Wauquiez juge “humiliante et inutile” la garde à vue de Sarkozy
Par Public Sénat
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Le président des Républicains, Laurent Wauquiez, a jugé "humiliant(e) et inutile" la garde à vue de Nicolas Sarkozy, entamée depuis mardi 8H00, et toujours en cours dix heures plus tard, dans un message publié sur Twitter.
"Sur le fond du dossier, je fais confiance à la justice. Mais sur la forme, comment comprendre que Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, soit en garde à vue depuis maintenant plus de 10h. Humiliant et inutile", a tweeté le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
L'ex-chef de l'État est entendu depuis mardi matin sous le régime de la garde à vue par les enquêteurs de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), à Nanterre, à propos de soupçons d'un financement libyen de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.
Cette mesure coercitive est possible dès lors qu'il existe "une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner" qu'une personne a commis une infraction punie d'une peine d'emprisonnement, selon les textes.
Laurent Wauquiez entretient des rapports contrastés avec M. Sarkozy, notamment depuis qu'il a affirmé devant des étudiants lyonnais, le mois dernier, que l'ancien président de la République écoutait ses ministres - dont il faisait alors partie.
M. Wauquiez a dû se fendre d'excuses privées et publiques ainsi que d'un démenti de ses propres allégations. Les deux hommes ont par ailleurs déjeuné ensemble la semaine dernière, dans les bureaux parisiens de l'ex-chef de l'État.
Dans la matinée, un autre ténor des Républicains, Christian Jacob, patron du groupe à l'Assemblée, avait pour sa part dénoncé un "acharnement incompréhensible" contre l'ancien président.
A l'issue de cette garde à vue susceptible de durer 48 heures, Nicolas Sarkozy peut être remis en liberté, présenté à un juge en vue d'une éventuelle mise en examen ou convoqué ultérieurement.