Wauquiez (LR) dénonce une “duperie” après le discours de Philippe

Wauquiez (LR) dénonce une “duperie” après le discours de Philippe

Le vice-président des Républicains Laurent Wauquiez a qualifié de "duperie" la déclaration de politique générale d'Edouard...
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Le vice-président des Républicains Laurent Wauquiez a qualifié de "duperie" la déclaration de politique générale d'Edouard Philippe, avec "beaucoup de promesses électorales repoussées à plus tard" et "rien sur le régalien".

"Il y a duperie parce qu'il y a beaucoup de promesses électorales qui ont été repoussées à plus tard", a réagi M. Wauquiez sur Europe 1.

"Personne ne peut penser qu'Emmanuel Macron, qui était ministre des Finances (en fait de l'Economie, ndlr), qui était le conseiller de François Hollande, n'était pas au courant de la situation des finances publiques. (...) Aujourd'hui on se réveille et ce qu'on a, c'est des augmentations d'impôt immédiates et des mesures de pouvoir d'achat qui sont repoussées à plus tard", a accusé le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

"Dans cette déclaration de politique générale, les augmentations d'impôts, c'est pour tout de suite, les mesures de pouvoir d'achat, c'est pour plus tard", a, comme le président du Sénat Gérard Larcher, relevé M. Wauquiez, énumérant "la taxe d'habitation repoussée", "la défiscalisation des heures supplémentaires, totalement oubliée", "le CICE et l'allègement de charges, complètement repoussés à plus tard".

Par ailleurs, "rien sur la lutte contre l'islamisme radical, rien sur les sujets régaliens, un très grand flou sur les sujets d'immigration", a-t-il ajouté.

"Ce que je ne pouvais pas faire, c'est voter la confiance à un gouvernement dont le premier signe serait l'augmentation de CSG", a dit M. Wauquiez, alors que 75 des 100 députés LR se sont abstenus face à la déclaration de leur ancien collègue Edouard Philippe, nommé à Matignon par Emmanuel Macron.

"La ligne est simple: avoir une opposition ouverte. Ca veut dire qu'on ne cherche pas à s'opposer systématiquement et s'il y a des lois qui correspondent à nos valeurs et à l'intérêt du pays, on peut parfaitement les voter. Mais opposition, ça veut dire qu'il n'y a pas de chèque en blanc", a réaffirmé M. Wauquiez.

"Au fond, on a eu un président de la République (lundi à Versailles) que j'ai trouvé plutôt coupé des réalités, assez vaseux, et très enfermé dans le débat institutionnel. Aujourd’hui, le Premier ministre a fait le job de Premier ministre".

"De cette séquence on sort avec un président de la République plutôt affaibli, plutôt déconcertant, plutôt coupé du quotidien des Français, et un Premier ministre qui a fait son travail de Premier ministre", avait déjà commenté M. Wauquiez la veille sur BFMTV.

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