Wauquiez (LR) dénonce une « duperie » après le discours de Philippe

Wauquiez (LR) dénonce une « duperie » après le discours de Philippe

Le vice-président des Républicains Laurent Wauquiez a qualifié de "duperie" la déclaration de politique générale d'Edouard...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Le vice-président des Républicains Laurent Wauquiez a qualifié de "duperie" la déclaration de politique générale d'Edouard Philippe, avec "beaucoup de promesses électorales repoussées à plus tard" et "rien sur le régalien".

"Il y a duperie parce qu'il y a beaucoup de promesses électorales qui ont été repoussées à plus tard", a réagi M. Wauquiez sur Europe 1.

"Personne ne peut penser qu'Emmanuel Macron, qui était ministre des Finances (en fait de l'Economie, ndlr), qui était le conseiller de François Hollande, n'était pas au courant de la situation des finances publiques. (...) Aujourd'hui on se réveille et ce qu'on a, c'est des augmentations d'impôt immédiates et des mesures de pouvoir d'achat qui sont repoussées à plus tard", a accusé le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

"Dans cette déclaration de politique générale, les augmentations d'impôts, c'est pour tout de suite, les mesures de pouvoir d'achat, c'est pour plus tard", a, comme le président du Sénat Gérard Larcher, relevé M. Wauquiez, énumérant "la taxe d'habitation repoussée", "la défiscalisation des heures supplémentaires, totalement oubliée", "le CICE et l'allègement de charges, complètement repoussés à plus tard".

Par ailleurs, "rien sur la lutte contre l'islamisme radical, rien sur les sujets régaliens, un très grand flou sur les sujets d'immigration", a-t-il ajouté.

"Ce que je ne pouvais pas faire, c'est voter la confiance à un gouvernement dont le premier signe serait l'augmentation de CSG", a dit M. Wauquiez, alors que 75 des 100 députés LR se sont abstenus face à la déclaration de leur ancien collègue Edouard Philippe, nommé à Matignon par Emmanuel Macron.

"La ligne est simple: avoir une opposition ouverte. Ca veut dire qu'on ne cherche pas à s'opposer systématiquement et s'il y a des lois qui correspondent à nos valeurs et à l'intérêt du pays, on peut parfaitement les voter. Mais opposition, ça veut dire qu'il n'y a pas de chèque en blanc", a réaffirmé M. Wauquiez.

"Au fond, on a eu un président de la République (lundi à Versailles) que j'ai trouvé plutôt coupé des réalités, assez vaseux, et très enfermé dans le débat institutionnel. Aujourd’hui, le Premier ministre a fait le job de Premier ministre".

"De cette séquence on sort avec un président de la République plutôt affaibli, plutôt déconcertant, plutôt coupé du quotidien des Français, et un Premier ministre qui a fait son travail de Premier ministre", avait déjà commenté M. Wauquiez la veille sur BFMTV.

Dans la même thématique

Wauquiez (LR) dénonce une « duperie » après le discours de Philippe
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Wauquiez (LR) dénonce une « duperie » après le discours de Philippe
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le