Wauquiez (LR) fustige l'”abandon” des Kurdes par l’Europe

Wauquiez (LR) fustige l'”abandon” des Kurdes par l’Europe

Le président de Les Républicains, Laurent Wauquiez, a vivement critiqué jeudi l'attitude de l'Europe vis-à-vis des Kurdes...
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Le président de Les Républicains, Laurent Wauquiez, a vivement critiqué jeudi l'attitude de l'Europe vis-à-vis des Kurdes estimant qu'ils étaient abandonnés "à leur sort" face à la Turquie.

"Le comportement de l'Europe n'est pas digne. On est train d'abandonner les Kurdes à leur sort face à la Turquie, c'est un scandale", a-t-il dit à Lyon depuis l'hôtel de la région Auvergne-Rhône-Alpes qu'il préside.

"Il est important que nous ouvrions les yeux et que nous ne nous coupions pas de ceux qui nous ont aidé à combattre Daech" (acronyme de l'organisation Etat islamique en arabe, ndlr), a-t-il ajouté.

Laurent Wauquiez tenait jeudi son habituelle conférence de presse avant l'Assemblée plénière de la région. Il a évoqué le sort des Kurdes car un plan de soutien aux Chrétiens d'Orient et autres minorités (Kurdes, Yézidis, ... ) sera proposé au vote.

Ce plan, doté dans un premier temps d'une enveloppe de 350.000 euros par an, pourra être porté à 500.000 euros.

L'objectif sera notamment de choisir une ville dans le nord de l'Irak et d'y investir en partenariat avec la Croix Rouge et la Fondation Mérieux.

"La question ce n'est pas de défendre les Chrétiens en Orient mais la volonté de défendre un Orient qui soit divers" car avoir "un Orient monoreligion" serait pour Laurent Wauquiez "la négation même de l'histoire et de l'identité" de la région.

Ankara a lancé une offensive dans le nord-ouest de la Syrie contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), accusée de "terrorisme" mais alliée des Américains dans la lutte contre les jihadistes du groupe Etat islamique.

Malgré les critiques de Washington, les forces turques ont pris un premier bastion des YPG, Afrine, et visent désormais Minbej, autre enclave kurde, où sont stationnées des troupes américaines.

Samedi dernier, quelques milliers de personnes ont défilé dans plusieurs villes européennes, notamment à Paris, pour protester contre ces offensives.

Emmanuel Macron avait exprimé la veille sa "préoccupation" auprès de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.

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