Wauquiez (LR) fustige l' »abandon » des Kurdes par l’Europe
Le président de Les Républicains, Laurent Wauquiez, a vivement critiqué jeudi l'attitude de l'Europe vis-à-vis des Kurdes...

Wauquiez (LR) fustige l' »abandon » des Kurdes par l’Europe

Le président de Les Républicains, Laurent Wauquiez, a vivement critiqué jeudi l'attitude de l'Europe vis-à-vis des Kurdes...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président de Les Républicains, Laurent Wauquiez, a vivement critiqué jeudi l'attitude de l'Europe vis-à-vis des Kurdes estimant qu'ils étaient abandonnés "à leur sort" face à la Turquie.

"Le comportement de l'Europe n'est pas digne. On est train d'abandonner les Kurdes à leur sort face à la Turquie, c'est un scandale", a-t-il dit à Lyon depuis l'hôtel de la région Auvergne-Rhône-Alpes qu'il préside.

"Il est important que nous ouvrions les yeux et que nous ne nous coupions pas de ceux qui nous ont aidé à combattre Daech" (acronyme de l'organisation Etat islamique en arabe, ndlr), a-t-il ajouté.

Laurent Wauquiez tenait jeudi son habituelle conférence de presse avant l'Assemblée plénière de la région. Il a évoqué le sort des Kurdes car un plan de soutien aux Chrétiens d'Orient et autres minorités (Kurdes, Yézidis, ... ) sera proposé au vote.

Ce plan, doté dans un premier temps d'une enveloppe de 350.000 euros par an, pourra être porté à 500.000 euros.

L'objectif sera notamment de choisir une ville dans le nord de l'Irak et d'y investir en partenariat avec la Croix Rouge et la Fondation Mérieux.

"La question ce n'est pas de défendre les Chrétiens en Orient mais la volonté de défendre un Orient qui soit divers" car avoir "un Orient monoreligion" serait pour Laurent Wauquiez "la négation même de l'histoire et de l'identité" de la région.

Ankara a lancé une offensive dans le nord-ouest de la Syrie contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), accusée de "terrorisme" mais alliée des Américains dans la lutte contre les jihadistes du groupe Etat islamique.

Malgré les critiques de Washington, les forces turques ont pris un premier bastion des YPG, Afrine, et visent désormais Minbej, autre enclave kurde, où sont stationnées des troupes américaines.

Samedi dernier, quelques milliers de personnes ont défilé dans plusieurs villes européennes, notamment à Paris, pour protester contre ces offensives.

Emmanuel Macron avait exprimé la veille sa "préoccupation" auprès de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.

Partager cet article

Dans la même thématique

Wauquiez (LR) fustige l' »abandon » des Kurdes par l’Europe
4min

Politique

Budget de la Sécu : « Ce n'est pas un budget de gauche, c'est un budget qui inclut des demandes du PS », estime Clément Beaune

Le gouvernement tentera de faire adopter le budget de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale ce mardi 9 décembre. Le vote s’annonce serré, même si Sébastien Lecornu devrait pouvoir compter sur les voix des députés socialistes, à qui Olivier Faure a demandé d’approuver le PLFSS. « On est capable d’avoir un PS qui se détache de la gauche radicale et de LFI », salue Clément Beaune, haut-commissaire à la stratégie et au plan.

Le

Wauquiez (LR) fustige l' »abandon » des Kurdes par l’Europe
2min

Politique

Écologie : le Sénat confirme les coupes budgétaires dans le Fonds Vert

Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le