Wauquiez (LR): « le problème » de Macron n’est pas « l’hubris » mais « les résultats »
Le "problème" d'Emmanuel Macron n'est pas "l'hubris", selon l'expression de Gérard Collomb, mais "les résultats", les Français...

Wauquiez (LR): « le problème » de Macron n’est pas « l’hubris » mais « les résultats »

Le "problème" d'Emmanuel Macron n'est pas "l'hubris", selon l'expression de Gérard Collomb, mais "les résultats", les Français...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le "problème" d'Emmanuel Macron n'est pas "l'hubris", selon l'expression de Gérard Collomb, mais "les résultats", les Français jugeant que "la situation ne s'est pas améliorée", a estimé jeudi le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez.

Le ministre de l'Intérieur a regretté jeudi le "manque d'humilité" de l'exécutif, expliquant ainsi la baisse de popularité d'Emmanuel Macron.

"Le problème majeur, ce n'est pas l'hubris, la communication, le marketing. Le problème c'est les résultats", a réagi M. Wauquiez sur BFMTV.

"Je ne crois pas que le problème d'Emmanuel Macron soit juste un problème de comportement. (...) Les Français ont fait confiance au président qu'ils avaient élu, ils lui ont laissé un an et demi. Mais dans cette rentrée, ce qu'ils demandent légitimement c'est: où sont les résultats ?", a poursuivi le patron de LR.

Les Français "ne demandent pas de métamorphose, ils ne demandent pas que le pays soit changé du jour au lendemain, ils demandent juste si ça va dans la bonne direction". Or ils "constatent que la situation ne s'est pas améliorée", a-t-il développé.

"C'est quoi le sujet majeur ? Les impôts, les charges". Or "en un an et demi il n'y a eu aucun effort fait par Emmanuel Macron sur l'argent public. Et donc à l'arrivée, c'est dans la poche des Français qu'on prend", a jugé M. Wauquiez.

Le président de LR a formulé deux pistes d'économie de dépense publique. D'abord, "il faut augmenter le temps de travail dans l'administration et dans l'Etat. Je propose qu'on passe tout le monde aux 39 heures, que la moitié du gain soit affecté en revalorisation salariale et la moitié en baisse de dépense publique".

Deuxièmement, le président d'Auvergne-Rhône-Alpes prône de fusionner "47 prestations sociales" en "une seule, ce qui permettra de tout simplifier, et du coup de baisser le nombre de fonctionnaires dont on a besoin".

Dans la même thématique

nazi
4min

Politique

Vente d’objets nazis à Orléans : les sénateurs communistes déposent une proposition de loi pour sanctionner leur vente

La vente aux enchères de 200 objets militaires nazis à Orléans suscite l’émoi. Les sénateurs PCF ont déposé un texte pour prévoir des sanctions. « On va adresser un mail à l’ensemble des sénateurs pour que ça puisse être une démarche transpartisane », annonce le sénateur PCF Ian Brossat. Christophe Chaillou, sénateur PS du Loiret, a écrit à Bruno Retailleau pour lui demander d’interdire la vente, qui « participe à un phénomène de banalisation », alors que les actes « racistes et antisémites » se multiplient.

Le

France School Abuse
5min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : entre pugnacité et « stratégie de diversion », le Premier ministre « a joué assez habilement » face aux députés

Si François Bayrou ne s’est pas « laissé impressionné » par l’interrogatoire des députés lors de son audition à l’Assemblée nationale, l’affaire Bétharram risque des laisser des traces sur le long-terme et pourrait affecter son avenir politique, analysent Olivier Rouquan, politologue, et Philippe Moreau Chevrolet, communicant.

Le

SIPA_ap22957743_000006
7min

Politique

Audition de Bayrou sur Bétharram : quand la politique prend le pas sur la défense des victimes

Les 5h30 d’audition de François Bayrou devant la commission d’enquête mise en place à l’Assemblée nationale après les révélations sur des violences physiques et sexuelles perpétrées dans l’établissement catholique Notre-Dame de Bétharram, ont tourné en duel politique entre le Premier ministre et le co-rapporteur LFI, Paul Vannier. Au Sénat, la gauche dénonce l’attitude « agressive » du Premier ministre quand la droite axe sur « l’instrumentalisation » de la souffrance des victimes par LFI.

Le