Laurent Wauquiez, président de LR, a promis d'"oeuvrer au rassemblement" de sa famille politique et de "tendre la main à tous ceux qui, de bonne foi, veulent travailler" avec lui, lundi sur TF1, au moment même où Xavier Bertrand annonçait son départ sur France 2.
"Bien sûr que ce chemin va être dur et semé d'embûches", a reconnu M. Wauquiez, "mais moi, je vais oeuvrer pour le rassemblement, tendre la main à tous ceux qui de bonne foi veulent travailler. Tout le monde n'a pas les mêmes idées que moi. Tant mieux. Je veux une famille politique qui soit portes et fenêtres ouvertes", a-t-il insisté.
Au même moment, sur France 2, Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France, justifiait son départ: "je ne reconnais plus ma famille politique alors j'ai décidé de la quitter".
Portrait de Laurent Wauquiez élu président du parti Les Républicains (LR)
AFP
"C'est son choix, je le respecte mais je ne vais pas regarder dans le rétroviseur", a réagi le nouveau patron des Républicains, élu dimanche.
"J'avance, je regarde vers l'avenir et moi, ce que je veux, c'est faire émerger une nouvelle génération", pour une "droite renouvelée, qui assume ses idées, très tranquillement mais qui assume juste de dire ce que trop souvent beaucoup de Français sont condamnés à penser tout bas", a-t-il également affirmé.
Interrogé sur l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, qui a déclaré vouloir le mettre "sous observation vigilante", M. Wauquiez a répondu: "ça me fait un peu sourire (...) Jean-Pierre Raffarin a des idées, eh bien, qu'il vienne débattre et qu'il apporte sa contribution".
"Il faut que la droite se renouvelle, il faut mettre en place une nouvelle génération, de nouveaux visages, il est temps que ça change et ça, je vais y oeuvrer", a-t-il insisté.
Sur le FN, "j'ai toujours été d'une clarté totale. Tant que je m'occuperai des Républicains, il n'y aura aucune alliance avec Marine Le Pen et le Front national. Jamais", a-t-il réaffirmé.
"Par contre, je revendique de parler aux Français qui ont voté pour le Front national, parce qu'il n'y a pas 34% de fascistes en France, parce que souvent, ce sont des Français qui ont été écoeurés par la politique. Et je revendique aussi de parler à ces Français qui ont voté pour Emmanuel Macron et qui vont découvrir en janvier leurs revenus amputés par la CSG".
"Je veux que les deux puissent se dire (qu')il y a une alternative, un autre choix face à Emmanuel Macron. C'est ce qu'on doit apporter, c'est ça la démocratie", a-t-il ajouté.
Les 13 et 14 juin, deux secrétaires d’Etat ainsi que l’ancien directeur des opérations de l’USEPPM, l’une des deux principales associations mises en cause dans l’affaire du fonds Marianne, passeront sur le gril de la commission d’enquête du Sénat.
Yannick Jadot continue de s’opposer à Jean-Luc Mélenchon sur la constitution d’une liste commune à la Nupes pour les élections européennes de 2024. Les verts entendent porter leurs propres couleurs dans un scrutin qui leur est traditionnellement favorable, sans remettre en cause pour autant la nécessité d’une union de la gauche en 2027.
Invité de la matinale de Public Sénat, l’eurodéputé EELV Yannick Jadot estime qu’Emmanuel Macron « a usé de tous les contournements » pour faire adopter la réforme des retraites. En marge d’une 14e journée de mobilisation, il espère que la proposition de loi d’abrogation qui sera discutée jeudi à l’Assemblée pourra aller jusqu’au vote.
Alors qu’un tiers du groupe écologiste est renouvelable, soit 4 sièges sur 12, son président, Guillaume Gontard, n’a pas d’inquiétude pour le conserver. EELV mise notamment sur Paris et la Loire-Atlantique pour gagner deux ou trois sièges. Mais la division à gauche pourrait compliquer les choses. Beaucoup dépend de l’issue des discussions avec le PS.