Wauquiez promet le « rassemblement » d’une droite « vraiment de droite »
Laurent Wauquiez, qui doit annoncer dans les prochains jours sa candidature à la présidence de Les Républicains, a promis...

Wauquiez promet le « rassemblement » d’une droite « vraiment de droite »

Laurent Wauquiez, qui doit annoncer dans les prochains jours sa candidature à la présidence de Les Républicains, a promis...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Laurent Wauquiez, qui doit annoncer dans les prochains jours sa candidature à la présidence de Les Républicains, a promis mercredi lors d'une réunion publique à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône) le "rassemblement" de son parti et une droite "vraiment de droite".

Prêt à viser la tête d'un parti meurtri par la séquence électorale 2017, avec l'échec de François Fillon au premier tour de la présidentielle et la division par deux de son nombre de députés à l'Assemblée, M. Wauquiez a assuré qu'il serait le garant du "rassemblement" devant plus d'un demi-millier de personnes.

Dans une ville qui a accueilli l'année précédente le lancement de la candidature présidentielle de Nicolas Sarkozy, M. Wauquiez a promis de ne "pas rejouer ce que nous avons connu avec Jean-François Copé et François Fillon", qui s'étaient violemment affrontés pour la tête de l'UMP en 2012.

"La famille des Républicains sera unie et il n'y aura pas de division entre nous", a garanti M. Wauquiez, s'en prenant aux "écuries" passées et saluant la présence à la tribune du député Daniel Fasquelle, l'un de ses futurs rivaux pour la présidence LR.

Pour autant, M. Wauquiez a promis de faire un sort aux "Constructifs" LR qui ont rejoint Emmanuel Macron: à plusieurs personnes qui l'intimaient dans l'assistance de les "virer", M. Wauquiez a répondu : "Ca, faites-moi confiance".

Car pour le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, "rassembler, ce n’est pas se renier (...): il faut qu'il y ait une droite en France et il faut que la droite soit vraiment de droite". "Je n'ai pas peur des différences quand elles sont au service d'une même vision et d'une colonne vertébrale" a-t-il aussi mis en garde.

250.000 militants encartés à LR auront le choix entre plusieurs candidats lors du congrès virtuel des 10 et 17 décembre.

A plusieurs reprises, l'ancien ministre a évoqué de manière allusive sa future candidature, qui devrait être annoncée d'ici dimanche et sa traditionnelle ascension du Mont Mézenc (Haute-Loire): "Vous pouvez compter sur moi. Je vous en fais la promesse solennelle, je ne céderai jamais, je ne me renierai pas et je ne ferai pas marche arrière en disant exactement l'inverse de ce que vous attendez que nous défendions", a-t-il ainsi dit en conclusion.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Wauquiez promet le « rassemblement » d’une droite « vraiment de droite »
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le