Le président des Républicains Laurent Wauquiez a appelé dimanche la présidente de l'Ile de France Valérie Pécresse à la "responsabilité", soulignant qu'"il ne faut pas se faire uniquement entendre pour critiquer sa propre famille".
"Je lui ai tendu la main", a déclaré M. Wauquiez au Journal du Dimanche. "Quand on a une voix qui porte, comme Valérie, c’est une qualité mais aussi une responsabilité" a-t-il ajouté.
Valérie Pécresse à Paris le 24 septembre 2017
AFP
"Valérie Pécresse a proposé que Libres! devienne un mouvement associé aux Républicains, au même titre que Chasse, Pêche, Nature et Traditions, ou que Sens commun. C’est une bonne idée. J’y suis favorable et je lui proposerai donc de venir présenter la candidature de son mouvement devant le conseil national, comme le prévoient nos statuts. Il y a toujours eu plusieurs sensibilités dans notre famille", a-t-il ajouté.
S'engageant au "respect de la diversité des sensibilités" au bureau politique et à la commission nationale d’investiture, M. Wauquiez a souligné en revanche que "les gens qui composeront ses [mes] équipes ne seront pas les représentants de telle ou telle écurie. Le jeu des petites chapelles, c’est fini", a-t-il dit.
Il a indiqué par ailleurs avoir "demandé à Jean Leonetti, une grande voix centriste, auteur de la loi sur la fin de vie, de présider notre conseil national".
Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.
Le 81e congrès du PS, à Nancy, qui a vu Olivier Faure être réélu, a été marqué par la division des socialistes sur le rapport à LFI, au point d’éclipser les questions de fond. Le parti sort divisé. Mais il doit maintenant aborder les municipales et préparer son projet pour 2027.
Nicolas Mayer-Rossignol et Olivier Faure, réélu premier secrétaire du PS, ne sont pas parvenus à un accord pour intégrer toutes les sensibilités politiques dans la direction. Le maire de Rouen sera avec ses amis dans une minorité qui entendra faire entendre sa voix, avec à la clef un parti toujours coupé en deux.
La réélection d’Olivier Faure à la tête du PS n’a pas mis fin aux dissensions internes. Nicolas Mayer-Rossignol demande le refus de tout accord avec LFI, y compris au niveau local et en cas de législative partielle, pour rejoindre la direction. Refus du camp du premier secrétaire, qui coupe avec LFI, mais sans rentrer dans ce niveau de précision. Résultat, le parti n’arrive pas à sortir de ses divisions.