Wauquiez super favori pour l’élection dimanche du président de LR
L'élection du nouveau président du parti Les Républicains a lieu dimanche, avec éventuel second tour le 17 décembre, et laisse peu de place au...
Par Nadège PULJAK
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L'élection du nouveau président du parti Les Républicains a lieu dimanche, avec éventuel second tour le 17 décembre, et laisse peu de place au suspense, Laurent Wauquiez apparaissant comme le grandissime favori face à ses deux concurrents, Florence Portelli et Maël de Calan.
Le scrutin se tiendra de samedi 20H00 à dimanche 20H00 et les résultats pourraient être proclamés "avant 21H00", selon Anne Levade, présidente de la Haute autorité, l'organisme indépendant en charge de l'organisation des opérations.
Florence Portelli, candidate à la présidence du parti Les Républicains, lors des universités d'été du parti, à La Baule, en Loire-Atlantique, le 2 septembre 2017
AFP/Archives
Le vote est ouvert aux "234.556 adhérents à jour de cotisation", a précisé la juriste. Il se fera uniquement par voix électronique, sur ordinateur, tablette ou smartphone. Les adhérents qui le désirent pourront aller voter dans l'un des "251 lieux" mis à leur disposition.
L'implantation de ces lieux, principalement en métropole, quelques-uns en outre-mer, a été communiqué au ministère de l'Intérieur "pour des raisons de sécurité". Les représentants de la Haute autorité et des trois candidats veilleront au bon déroulé du scrutin au siège du parti, rue de Vaugirard à Paris (XVe).
Maël de Calan, candidat à la présidence des Républicains, à Paris le 13 novembre 2017
AFP/Archives
M. Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, votera dans son fief du Puy-en-Velay à 10h30. Dimanche soir, il réunira ses amis à Paris, dans une salle du XVe arrondissement.
Mme Portelli, maire de Taverny (Val-d'Oise), votera à 11h00 dans le bureau de vote situé à la mairie d'Andilly (Val-d'Oise). A partir de 19H00, elle rejoindra elle aussi ses soutiens à Paris, au café "Le quartier latin", rue Mouffetard (Ve). Quant à M. de Calan, élu du Finistère, il votera au siège de LR, en fin de matinée.
Sauf grosse surprise, M. Wauquiez devrait être élu, probablement dès le premier tour, et devenir ainsi le successeur de Nicolas Sarkozy, dernier président en date de LR.
- Macron "sous surveillance" -
M. Sarkozy avait quitté la tête du parti après sa déclaration de candidature à la primaire de la droite pour la présidentielle. Vainqueur de cette primaire, François Fillon avait confié les clefs de la maison à Bernard Accoyer, nommé secrétaire général, qui abandonnera ses fonctions à l'arrivée du nouveau patron.
La victoire dès le premier tour est "l'objectif assumé" de M. Wauquiez, selon son directeur de campagne, Geoffroy Didier. Une "victoire claire" le 10 décembre "sera une manière de montrer que l'extrémisme de droite ou de gauche incarné par Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon n'a plus le monopole de l'opposition, et qu'il y a une alternative possible qui va dans les prochains mois et peut-être les prochaines années se dessiner", a affirmé l'élu régional d'Ile-de-France.
Selon lui, ce serait aussi "un message de clarté" à Emmanuel Macron, qui se retrouverait ainsi "sous surveillance".
Pour remplir cet objectif, le candidat n'a pas ménagé sa peine, avec plus de 80 meetings dans tout l'hexagone. A chaque fois, son discours aux militants porte sur l'identité, l'autorité et la dénonciation de l'assistanat, autant de marqueurs dans son esprit, de "la droite, la vraie".
Jean-Christophe Lagarde, le président de l'UDI, traditionnel partenaire de LR, a toutefois indiqué vendredi qu'en cas de victoire de M. Wauquiez, LR s'enfermerait "dans l'ultra-droite" et que, dès lors, il n'y aurait "plus d'alliance" électorale entre les deux partis.
M. Didier ne mise que sur "quelques dizaines de milliers de votants seulement".
En-dessous de 100.000 votants, cette élection serait "un échec" et il y aurait "forcément des enseignements à (en) tirer", a cinglé Mme Portelli, qui veut croire en un second tour face à M. Wauquiez.
Se dépeignant comme l'incarnation d'une droite ni "complaisante avec Macron, celle de Maël de Calan", ni "rabougrie et caricaturale" (sous-entendu celle de Wauquiez, selon elle), l'ex-porte-parole de M. Fillon veut défendre "une droite à visage humain".
Son concurrent breton, qui a reçu mardi à Bordeaux le soutien d'Alain Juppé, juge "qu'à partir de 10% des voix", sa ligne, "libérale, européenne et sociale, pourrait se faire entendre". Cette ligne "est peut-être minoritaire chez les adhérents" mais "je suis convaincu qu'elle est majoritaire chez les électeurs de la droite et du centre", affirme M. de Calan.
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