Wauquiez veut « renouer le dialogue » de la droite avec les intellectuels
Laurent Wauquiez, grand favori pour la présidence de LR, affirme vouloir "renouer le dialogue" avec des intellectuels tels que...

Wauquiez veut « renouer le dialogue » de la droite avec les intellectuels

Laurent Wauquiez, grand favori pour la présidence de LR, affirme vouloir "renouer le dialogue" avec des intellectuels tels que...
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Laurent Wauquiez, grand favori pour la présidence de LR, affirme vouloir "renouer le dialogue" avec des intellectuels tels que Finkielkraut, Ferry ou Houellebecq, en ambitionnant de faire de son parti "un lieu où l'on pense", dans une interview au Point daté du 19 octobre.

"D'un côté, il y a une extraordinaire fertilité du débat avec des figures comme François-Xavier Bellamy, Alain Finkielkraut, Mathieu Bock-Côté ou même Michel Houellebecq, qui secoue notre soumission", ils ont "tous en commun d'être des aiguillons du réveil de la pensée française. D'un autre côté, de façon très étrange, la droite n'a cessé de baisser pavillon, d'acter la défaite de sa pensée politique", affirme M. Wauquiez.

Or, "les valeurs de la droite sont centrales pour faire face aux questions posées par le communautarisme, l'intégrisme, le besoin de permanence, la réinvention du travail", ajoute le vice-président des Républicains.

"Parmi les devoirs que je me fixe si je suis élu président de LR, il y a celui de renouer le dialogue entre ces intellectuels et les responsables politiques", promet-il.

"J'espère que quelqu'un comme Luc Ferry se rapprochera à nouveau de nous. Il est en pointe sur une question dont on sous-estime l'ampleur : celle de la révolution de la connaissance, le big data, l'intelligence artificielle", dit-il également.

Le candidat à la présidence de LR prend soin de préciser qu'il ne veut "pas récupérer" ces intellectuels. "Je ne leur demande pas de prendre leur carte, je veux juste qu'ils réalisent que le prolongement de leur réflexion passe aussi par la politique. L'intellectualisme en chambre, par essence, est condamné à rester en chambre".

"Désormais, les politiques ne sont pas +désidéologisés+, c'est pire que ça. Ils ont choisi de perdre la bataille des idées. Notre position face à Emmanuel Macron ne peut pas se réduire à quelques arguties sur des articles du Code du travail ou à quelques divergences sur le budget", affirme-t-il également.

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