Wauquiez vit « des moments complexes » à la tête de LR
Laurent Wauquiez a reconnu mercredi vivre des "moments complexes" à la tête des Républicains, quelques jours après l’éviction de...

Wauquiez vit « des moments complexes » à la tête de LR

Laurent Wauquiez a reconnu mercredi vivre des "moments complexes" à la tête des Républicains, quelques jours après l’éviction de...
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Laurent Wauquiez a reconnu mercredi vivre des "moments complexes" à la tête des Républicains, quelques jours après l’éviction de sa numéro deux Virginie Calmels, et a de nouveau écarté l’hypothèse de conduire lui-même la liste LR aux élections européennes de 2019.

"Evidemment que ça a été des moments qui ont été des moments complexes. Mais je crois surtout qu’il est indispensable que Les Républicains parlent du fond. Je pense qu'un certain nombre chez nous n’ont pas compris à quel point les trahisons et les divisions, les petites phrases écoeuraient de la politique", a déclaré M. Wauquiez lors d'un déplacement à Azay-sur-Cher (Indre-et-Loire).

"Est-ce que c’est agréable parfois d’avoir des caricatures et des attaques qui deviennent totalement excessives ? Non bien sûr. Mais je connais le prix à payer", a dit le patron de LR.

"Je sais ce que je veux faire, je sais pourquoi je suis là. J’ai de la chance de pouvoir le faire avec des amis qui sont autour de moi et qui, eux, sont dans un vrai esprit d’équipe. Et je ne laisserai pas les divisions affaiblir cette reconstruction d’une nouvelle droite. Et surtout je ne trahirai pas les convictions qui sont les miennes pour plaire à quelques commentateurs", a-t-il développé, sans jamais citer le nom de Mme Calmels.

"Je préfère vous parler de la question de l’essence, de la défense de notre modèle d'agriculture française, de ce qu’est ma conception de la méritocratie. Je pense que c‘est ce que les Français attendent de nous. Moi, mon devoir en tant que président de notre famille politique, c’est de ne pas sombrer dans ce nivellement par le bas, mais d’essayer de garder un certain niveau".

M. Wauquiez a une nouvelle fois écarté l’hypothèse de prendre la tête de liste aux européennes, comme le suggèrent un certain nombre de dirigeants ou de figures de LR.

"Je suis président de ma région, Auvergne-Rhône-Alpes. Les gens m’ont fait confiance il y a deux ans. Je ne crois pas à cette politique qui consiste à trahir les électeurs à peine deux ans après qu’ils vous aient fait confiance. On va conduire une liste européenne en défendant nos idées", a-t-il réaffirmé.

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