Wehrling (MoDem) demande l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques à Paris
Le porte-parole et secrétaire général du MoDem, Yann Wehrling, a demandé mercredi l'interdiction des animaux sauvages dans les...

Wehrling (MoDem) demande l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques à Paris

Le porte-parole et secrétaire général du MoDem, Yann Wehrling, a demandé mercredi l'interdiction des animaux sauvages dans les...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le porte-parole et secrétaire général du MoDem, Yann Wehrling, a demandé mercredi l'interdiction des animaux sauvages dans les cirques se produisant dans la capitale, cinq jours après qu'un tigre échappé de son enclos a été abattu dans le XVe arrondissement.

"Je vais demander à la ville de Paris de faire partie des communes qui interdisent les cirques avec des animaux sauvages", a expliqué à l'AFP le leader centriste, par ailleurs conseiller de Paris dans le groupe UDI-MoDem (opposition).

Une cinquantaine de communes françaises, petites ou moyennes, ont déjà pris des dispositions en ce sens, dont Ajaccio, Bastia, Draguignan, Ivry-sur-Seine, Chartres, Pessac ou Villerupt.

Début novembre, l'Irlande s'est par ailleurs ajoutée aux 41 pays qui ont déjà banni l'usage d'animaux sauvages dans les cirques, dont 19 en Europe, notamment l'Autriche, les Pays-Bas et la Belgique.

"Je pense qu'une telle mesure va transcender les groupes politiques", a considéré M. Wehrling, selon qui "pour tous les sujets qui ont trait au monde animal, l'opinion publique est beaucoup plus en avance que la classe politique".

Cet ancien dirigeant des Verts a fait un distinguo entre les animaux de cirque et ceux dans les zoos, "où l'on respecte à peu près les bêtes".

"Dans un cirque, les animaux sont dressés, ce qui modifie leur nature. D'autant qu'on parle d'animaux sauvages en voie de disparition", a-t-il fait observer.

"Tout ça, c'est de la torture animale", a encore asséné le porte-parole du MoDem, qui "reconnaît pour autant que la plupart des animaux de cirque sont nés en captivité et qu'ils ne pourraient donc pas être relâchés dans la nature".

M. Wehrling s'est par ailleurs dit confiant dans le soutien de Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique, à une mesure d'interdiction, pour être "le premier ministre de l'écologie sensible à ces questions de la protection animale".

Vendredi, un tigre de 200 kg s'était échappé d'un cirque dans le sud-ouest de Paris, avant d'être abattu par son propriétaire, qui a ensuite été placé en garde à vue.

Partager cet article

Dans la même thématique

Wehrling (MoDem) demande l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques à Paris
4min

Politique

Rencontre entre le PS et Sébastien Lecornu : « Quand on a 39 ans, je crois qu'on n'a pas intérêt à être censuré au bout de 15 jours », lance Patrick Kanner

Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses concertations après sa nomination à Matignon. Il rencontrera mercredi plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste. « Il aura devant lui une opposition déterminée à obtenir des victoires pour les Français », promet le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, ce mardi 16 septembre.

Le

Wehrling (MoDem) demande l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques à Paris
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le

SIPA_01212671_000009
7min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le