Whirlpool: le directeur de campagne de Mélenchon fustige « l’indécence » de Macron
Manuel Bompard, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, a fustigé jeudi "l'indécence" d'Emmanuel Macron, venu à la rencontre...

Whirlpool: le directeur de campagne de Mélenchon fustige « l’indécence » de Macron

Manuel Bompard, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, a fustigé jeudi "l'indécence" d'Emmanuel Macron, venu à la rencontre...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Manuel Bompard, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, a fustigé jeudi "l'indécence" d'Emmanuel Macron, venu à la rencontre des ouvriers en grève de Whirlpool mercredi, estimant que ses "propositions n'apporteront aucune réponse aux problématiques qui les touchent".

Qualifiant l'entre-deux-tours de "championnat du monde de l'indécence", le bras droit de Jean-Luc Mélenchon, arrivé en quatrième position à l'issue du premier tour de la présidentielle, a jugé "révoltante" la séquence de mercredi où les deux qualifiés au second tour se sont succédé sur le site de l'usine à Amiens, menacée de délocalisation en Pologne.

"Emmanuel Macron va voir les salariés alors que ses propositions vont à l'encontre et n'apporteront aucune réponse aux problématiques qui les touchent", a dit M. Bompard, déplorant la "guéguerre de com'" entre les deux candidats.

Appelant à ne "pas donner une seule voix au Front national", Manuel Bompard a par ailleurs critiqué les "leçons de morale sur le combat contre le FN" après le refus de Jean-Luc Mélenchon de donner une consigne de vote au second tour, laissant les militants se prononcer via une consultation en ligne.

"Dans ces élections, celui qui a fait concrètement baisser le FN, c'est Jean-Luc Mélenchon", a dit son directeur de campagne, se félicitant qu'il ait su "repolitiser une partie de l'électorat populaire".

"Il a ramené dans le combat civique des gens dégoûtés de la politique, ça c'est un travail concret pour faire baisser le FN", a-t-il dit.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Un accord de libre-échange entre la Chine et l'Union européenne serait "extrêmement dangereux" pour cette eurodéputée

Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).

Le

Photo Cazeneuve
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015, le récit de Bernard Cazeneuve : « Très vite, on a conscience que nous sommes confrontés à une attaque de grande ampleur »

ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.

Le

Whirlpool: le directeur de campagne de Mélenchon fustige « l’indécence » de Macron
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le