Whirlpool: Macron « ne veut pas protéger l’industrie française » dit Le Pen
Marine Le Pen, présidente du FN interrogée sur la visite du chef de l'Etat aux salariés de Whirlpool, a estimé mardi qu'Emmanuel...

Whirlpool: Macron « ne veut pas protéger l’industrie française » dit Le Pen

Marine Le Pen, présidente du FN interrogée sur la visite du chef de l'Etat aux salariés de Whirlpool, a estimé mardi qu'Emmanuel...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Marine Le Pen, présidente du FN interrogée sur la visite du chef de l'Etat aux salariés de Whirlpool, a estimé mardi qu'Emmanuel Macron "ne veut pas protéger l'industrie française" car il serait hostile à "l'Etat-stratège et au patriotisme économique".

M. Macron "ne veut pas protéger l'industrie française car il n'a pas l'esprit national, il ne conçoit pas ce que c'est que la patriotisme économique, l'Etat-stratège, lui c'est la loi du plus fort, on vit tant mieux, on meurt tant pis", a accusé sur le plateau de LCI son adversaire du second tour de la présidentielle.

"M. Macron n'était pas prêt à faire intervenir l'Etat. S'il n'y avait pas eu de repreneur, il y aurait eu les 295 salariés de Whirlpool sur le carreau avec l'intégralité des sous-traitants", a dit la députée du Pas-de-Calais.

Le président de la République "n'a pas cette vision de l'Etat-stratège et de la protection de notre industrie", juge-t-elle.

Menacé de fermeture, l'usine a trouvé un repreneur, une reprise soutenue par une aide de l'Etat et un gros chèque de Whirlpool.

"Il y a un repreneur, je m'en réjouis", a-t-elle assuré mais, "j'espère que tout cela n'est pas uniquement électoral et qu'on ne va pas apprendre d'ici quelques mois (que) les engagements n'ont pas été respectés".

La société WN du Picard Nicolas Decayeux compte créer dans les trois ans 277 emplois sur ce site qui employait 300 CDI, 250 intérimaires en quasi-temps plein et une centaine de personnes chez son sous-traitant pour les plastiques Prima.

Partager cet article

Dans la même thématique

6min

Politique

Municipales 2026 : l’absence de budget au 31 décembre peut-elle impacter l’organisation des élections ?

Si le budget de la sécurité de sociale a été adopté par l’Assemblée nationale mardi, rien ne promet un même sort au projet de loi de finances, pour lequel les voies de compromis sont encore plus minces. En cas de non-accord sur le texte, le gouvernement serait contraint de recourir à une loi spéciale. Une piste qui éveille des inquiétudes quant à l’organisation des municipales, dont l’enveloppe est estimée à 200 millions d’euros.

Le

Paris: Gerard Larcher concertation E. Macron
3min

Politique

Budget : à la recherche d’un compromis, Emmanuel Macron reçoit Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet

A une semaine de la réunion de la commission mixte paritaire sur le budget, Emmanuel Macron a reçu jeudi les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, en présence de Sébastien Lecornu. Le sort du projet de loi de finances repose en partie sur les chances de voir les députés et sénateurs trouver un compromis, sous peine de retravailler sur le budget en début d’année 2026.

Le