Woerth: « il y a trop de brutalité » dans les réformes Macron
Éric Woerth, président LR de la Commission des Finances de l'Assemblée, a affirmé dimanche qu'il y avait "trop de brutalité" dans...

Woerth: « il y a trop de brutalité » dans les réformes Macron

Éric Woerth, président LR de la Commission des Finances de l'Assemblée, a affirmé dimanche qu'il y avait "trop de brutalité" dans...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Éric Woerth, président LR de la Commission des Finances de l'Assemblée, a affirmé dimanche qu'il y avait "trop de brutalité" dans les réformes d'Emmanuel Macron.

"Il y a trop de brutalité, il y a une saturation de l'univers réformateur" du président Macron, a jugé le député de l'Oise lors de l'émission "Questions politiques" de France Inter, franceinfo et Le Monde.

"C'est moins bon que Sarkozy. Il y avait une empathie" chez l'ancien président, aujourd'hui, "il n'y a pas de dimension humaine dans les réformes", a-t-il estimé.

M. Woerth a insisté par ailleurs sur la réformes déjà conduites par le précédents gouvernements: "l'Histoire de France n'a pas commencé avec Emmanuel Macron (...) Il y a peut-être des gouvernements de temps en temps qui ont fait des trucs!", s'est-il exclamé, notant les exemples de "la réforme des retraites - ça a toujours été la droite - la possibilité de partir en contractualisant ou en négociant avec l'entreprise - c'est évidemment aussi nous".

Quant au code du travail, que le gouvernement est en train de réformer via des ordonnances, "ça s'est construit au fur et à mesure du temps. La réforme était mûre. La vérité, c'est qu'Emmanuel Macron hérite d'une situation politique qui permet les réformes. Les choses sont mûres et c'est tant mieux. Et chacun y a contribué".

Évoquant le budget, le président LR de la commission des finances à l'Assemblée nationale a évoqué "des bonnes mesures ponctuelles", mais aussi "des mesures sur lesquelles on est parfaitement en désaccord". Il a évoqué "le livret A, qu'on rémunère à 0,75% quand l'inflation est à plus de 1%", alors même que "le livret A finance les HLM".

"Il faut conserver l'universalisme des allocations familiales", a-t-il également affirmé. "On ne peut pas dire qu'on est attaché aux valeurs du Conseil national de la Résistance et les casser".

Partager cet article

Dans la même thématique

Woerth: « il y a trop de brutalité » dans les réformes Macron
3min

Politique

Hausses d’impôts : « Le plus grand danger, c’est plutôt que l’on n’ait pas de budget », estime le ministre du commerce extérieur

Invité de notre matinale, Nicolas Forissier est revenu sur les débats budgétaires. Le ministre chargé du Commerce extérieur s’est montré confiant sur l’aboutissement du débat parlementaire sur un vote du budget. L’ancien député LR ne ferme pas la porte à des concessions à faire aux socialistes pour « stabiliser la situation. »

Le

4min

Politique

Sondage : la cote de popularité d'Edouard Philippe continue de plonger

Les propos tenus début octobre par Edouard Philippe contre Emmanuel Macron, ont trouvé un large écho dans l’opinion, selon un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. L’ancien chef de gouvernement a évoqué la possibilité d’un départ anticipé du président pour sortir de la crise politique. Néanmoins, cette déclaration n’a pas suffi à enrayer sa baisse de popularité.

Le

Direct. Suivez la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu devant le Sénat
6min

Politique

Sébastien Lecornu aux sénateurs : « Pas de deal avec le PS à l’heure qu’il est »

Echaudés par l’attitude de l’exécutif, les présidents des groupes du socle commun du Sénat ont été reçus ce lundi par le premier ministre, qui s’était concentré sur les députés jusqu’ici. S’il devrait aller défendre en personne sa position sur la taxe Zucman à l’Assemblée, Sébastien Lecornu n’a pas encore trouvé d’accord avec le PS sur ce point. Il « négocie au jour le jour »…

Le