Woerth: Wauquiez a « toutes les qualités » mais LR ne peut pas se reposer sur un « noyau dur »
Le député Eric Woerth estime que Laurent Wauquiez "a toutes les qualités" pour présider Les Républicains (LR) mais juge que le...

Woerth: Wauquiez a « toutes les qualités » mais LR ne peut pas se reposer sur un « noyau dur »

Le député Eric Woerth estime que Laurent Wauquiez "a toutes les qualités" pour présider Les Républicains (LR) mais juge que le...
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Le député Eric Woerth estime que Laurent Wauquiez "a toutes les qualités" pour présider Les Républicains (LR) mais juge que le parti ne peut pas se reconstruire "uniquement à partir d'un noyau dur" et doit "parler à tous les Français".

Le futur président du parti, qui sera élu les 10 et 17 décembre, "doit être une chance pour les Républicains. Et être une chance, c'est élargir", afin que le parti "couvre un large pan de la droite française". "Et Laurent a tous les talents nécessaires", a déclaré M. Woerth sur Radio Classique.

"Je ne crois pas qu'on puisse reconstruire les Républicains à partir uniquement d'un noyau dur ou d'une base restreinte. Il faut que les Républicains parlent à tous les Français tout de suite. C'est l'enjeu. Et si Laurent Wauquiez est président des Républicains, je l'aiderai à réussir, comme beaucoup d'autres", a poursuivi le député de l'Oise.

Laurent Wauquiez pourrait officialiser cette semaine sa candidature. Le député du Pas-de-Calais Daniel Fasquelle est également candidat, de même que Laurence Saillet, proche de Xavier Bertrand.

Parmi les ténors, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse notamment ont renoncé à concourir, tout en accusant M. Wauquiez de courir après l'extrême droite. Mme Pécresse a annoncé la création de son mouvement, Libres!, qu'elle doit officiellement lancer le 10 septembre.

M. Woerth a par ailleurs raillé "l'improvisation permanente" de l'exécutif. "Le programme du président était extrêmement flou, ça crée beaucoup de difficultés. On verra s'il arrive à entrer réellement dans les réformes".

Edouard Philippe "a été pour le moins extrêmement flou, voire même extrêmement inquiétant par la méconnaissance de ces dossiers. Il était d'ailleurs plus à l'aise quand il était à droite". Quant au ministre de l’Économie Bruno Le Maire, "il n'a pas de convictions", a dit le président de la commission des Finances.

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