Yannick Jadot demande la création d’une Sécurité sociale de l’environnement

Yannick Jadot demande la création d’une Sécurité sociale de l’environnement

Invité de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat et LCP, tête de liste EELV aux élections européennes, Yannick Jadot approuve la proposition de Laurent Berger d'organiser « un pacte social de la conversion écologique » et la création d’une Sécurité sociale de l’environnement
Public Sénat

Par Yann Quercia

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Difficile de trouver une solution pour répondre au mouvement des gilets jaunes. Les appels au dialogue se multiplient après la journée de blocage du  17 novembre qui a réuni près de 300.000 personnes partout en France. Dans un tweet, Laurent Berger a demandé à Emmanuel Macron et Édouard Philippe de réunir les partenaires sociaux « pour construire un pacte social de la conversion écologique ».

« La proposition de Laurent Berger est une excellente proposition » affirme Yannick Jadot. Il ajoute : « Il faut remettre de l’intelligence collective dans ce débat. J’ai été un initiateur et un négociateur du Grenelle de l’environnement. On avait les collectivités locales, les associations représentant les familles, les associations de consommateurs, l’association de protection de l’environnement, les syndicats et l’Etat. »

Il accuse alors le Gouvernement « d’être dirigé par Bercy » et parle « de bouillie à laquelle personne ne comprend rien » : « Avoir ce grenelle de la transition où tous les acteurs sont associés pour décider de la collecte de l’argent sur l’écologie et de l’accompagnement des citoyens dans la transition écologique » ajoute le député européen.

Yannick Jadot va plus loin et propose la création d’une sécurité sociale de l’environnement : « Je suis favorable à ce que l’on crée la sécurité sociale de l’environnement. Je veux que face aux grands défis de l’environnement, on crée la sécurité sociale de l’environnement (…) C’est la fiscalité écologique qui servirait au financement de cette sécurité sociale. »

Dans la même thématique

SIPA_01200509_000052
6min

Politique

Procès des assistants RN : une décision du Conseil constitutionnel sans impact juridique pour Marine Le Pen mais avec une portée politique

Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision au sujet d’une question prioritaire de constitutionnalité soulevée par un élu local de Mayotte qui contestait sa peine d’inéligibilité « assortie d’une exécution provisoire », c’est-à-dire non suspensive en cas d’appel. Si la décision est sans impact juridique pour Marine Le Pen qui encourt, elle aussi, une peine d’inéligibilité immédiate, elle envoie néanmoins un message aux magistrats.

Le

PARIS – SIEGE LR – BELLAMY
3min

Politique

Quand une sénatrice LR reçoit sa carte d’adhérent LR… trois fois

C’est d’abord avec une forme d’amusement, puis d’étonnement, que la sénatrice LR Christine Bonfanti-Dossat a reçu à trois reprises sa carte de membre des LR. Une simple « erreur » isolée, assure la secrétaire départementale LR du Lot-et-Garonne. « L’anecdote » reste néanmoins symptomatique de « la désorganisation » qui touche le parti depuis le départ d’Eric Ciotti avec pertes et fracas… et fichiers.

Le

SIPA_01204805_000078
2min

Politique

Procès des assistants RN : le Conseil constitutionnel rend une décision sans impact pour Marine Le Pen

Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision au sujet d’une question prioritaire de constitutionnalité soulevée par un élu local de Mayotte qui contestait sa peine d’inéligibilité « assortie d’une exécution provisoire », c’est-à-dire non suspensive en cas d’appel. Elle est sans impact pour Marine Le Pen, qui encourt, elle aussi, une peine d’inéligibilité immédiate, dans l’affaire des eurodéputés du RN.

Le

Bruno Retailleau, France’s Interior Minister and declared candidate for the presidency of Les RÃ’publicains (LR), was in Valence
10min

Politique

Duel Retailleau-Wauquiez pour la présidence LR : « Le résultat sera plus serré qu’on ne le pense »

La campagne interne des LR vient de connaître un moment de tension autour du nombre de parrainages revendiqué. Dans le camp Retailleau, où on pense aussi à 2027, certains y voient « un symptôme de fragilité » des pro-Wauquiez. « Il ne faut pas enterrer Laurent trop vite », met en garde un soutien du député. Surtout que dans ce scrutin, ce sont les militants qui votent.

Le