Le polémiste et candidat d’extrême droite à la présidentielle a été condamné ce lundi pour « provocation à la haine et à la violence » et « injures publiques envers un groupe de personnes en raison de leur origine ». En cause : des propos tenus sur CNews en 2020 sur les mineurs isolés, qu’il avait qualifiés de « voleurs », « violeurs » et « assassins ». Il a annoncé faire appel de sa condamnation à cent jours-amendes à 100 euros.
Invitée ce soir d’Audition publique (LCP-Assemblée nationale / Public Sénat / Le Figaro Live), l’ancienne candidate à la primaire des écologistes, Sandrine Rousseau, a réagi à cette troisième condamnation de l’essayiste pour des propos qu’il a tenus. « J’estime qu’une personne qui a été multicondamnée comme ça n’est pas dans l’arc républicain », a-t-elle déclaré. Et d’ajouter : « S’il n’a pas ses signatures, sincèrement, ça ne m’attristera pas. »
Selon elle, ce cas de figure devrait amener quelques réflexions sur l’élection présidentielle. « Ça devrait nous interroger sur qui peut participer et qui ne peut pas participer », a-t-elle commenté.
La présidente du conseil politique du candidat Yannick Jadot s’est par ailleurs indignée de la réponse polémique d’Éric Zemmour sur la scolarisation des élèves handicapés. Après s’en être pris à « l’obsession de l’inclusion », l’ancien journaliste avait défendu des « établissements spécialisés » pour leur scolarisation. « Ça renvoie à des propos d’un autre temps, d’eugénistes qui disent que les personnes handicapées n’ont pas de place dans la cité, c’est grave », s’est scandalisée Sandrine Rousseau.