Santé
La majorité sénatoriale réintroduit la contribution exceptionnelle demandée aux complémentaires santé, avec le soutien du gouvernement. Elle avait été supprimée du projet de loi par les députés.
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Par Simon Barbarit
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Cela fait maintenant plusieurs jours que l’Observatoire de la Transparence des Médicaments et le Planning Familial tirent la sonnette d’alarme. Dans un tweet daté du 14 avril, l’Observatoire de la Transparence des Médicaments fait part de nombreux témoignages indiquant que la pilule abortive, le misoprostol, « est portée disparu dans la totalité des pharmacies à Lille et à différents endroits en région parisienne ».
Toujours sur Twitter, le Planning familial appelle également le ministre des Solidarités et de la Santé, François Braun à prendre « des mesures pour que l’accès à l’IVG ne soit pas restreint ».
L’ancienne ministre des Droits des femmes, la sénatrice PS, Laurence Rossignol s’est fait le relais de cette inquiétude en adressant un courrier au ministre. Elle alerte à son tour sur l’indisponibilité du misoprostol. « Cette indisponibilité compromet gravement le droit à l’IVG », écrit-elle.
Pour mémoire, à l’initiative du groupe communiste du Sénat, une commission d’enquête sénatoriale travaille actuellement sur la pénurie de médicament. « Aujourd’hui, la pénurie franchit une étape supplémentaire. Elle affecte le droit des femmes à l’IVG », insiste Laurence Rossignol. La sénatrice appelle le ministre à s’exprimer rapidement afin de connaître ses « solutions » pour « garantir aux femmes la liberté de choisir leur méthode de contraception ».
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