Hier, dans une tribune publiée dans Le Figaro, 100 sénateurs ont dénoncé le contenu du programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle. L’un des signataires de la tribune, Olivier Paccaud était invité de la matinale de Public Sénat. Le sénateur de l’Oise estime que cet enseignement ne doit pas être réalisé par des associations, mais par les parents ou par les enseignants.
Affaire Griveaux : Quand l’humour supplante l’indignation sur les réseaux sociaux
Par Public Sénat
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Des amplificateurs de polémiques ?
Pour y voir plus clair, Dentsu Consulting a retracé l’historique de cette affaire en une infographie. Les vidéos ont tout d’abord été publiées sur un site internet « classique », mais c’est leur partage sur les réseaux sociaux qui a considérable accéléré leur diffusion. Dans les heures suivant les premiers tweets, les réactions s’emballent : plus de 200 000 messages comportant le #Griveaux ont été publiés sur Twitter.
L’humour domine les débats
L’affaire Griveaux a donc bien suscité une avalanche de réactions sur les réseaux sociaux. Mais s’agit-il véritablement, comme le soutiennent les pourfendeurs du « totalitarisme 2.0 », de publications haineuses ? Pour Véronique Reille-Soult, spécialiste en communication chez Dentsu consulting, les internautes ont surtout réagit avec humour.
Une affaire politique comme une autre ?
Mais alors, comment expliquer ce pic d’interactions ? En réalité, toutes les affaires politiques ne se valent pas. Certaines comme l’affaire de Rugy, et son désormais célèbre « homard » provoquent, elles aussi, de véritables ouragans médiatiques, tandis que d’autres, telles que l’affaire des Mutuelles de Bretagne, n’entraînent qu’une petite brise de réactions. Véronique Reille-Soult nous explique ces disparités.