Assistants parlementaires : les « petites mains » de la politique
Anne Beinier, collaboratrice parlementaire au Sénat, a voulu évoquer au micro de Sénat 360, la réalité du métier d’assistant(e) parlementaire.

Assistants parlementaires : les « petites mains » de la politique

Anne Beinier, collaboratrice parlementaire au Sénat, a voulu évoquer au micro de Sénat 360, la réalité du métier d’assistant(e) parlementaire.
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Collaboratrice parlementaire du sénateur centriste Olivier Cigolotti, Anne Beinier a interpellé Sénat 360, afin de parler de son métier d’assistante parlementaire, suite au Penelope Gate. « D’une situation personnelle [Penelope Fillon NDLR], on fait une généralité. On connait mal notre métier. C’est important de dévoiler un peu « les petites mains » de la politique, les métiers de l’ombre » déclare-t-elle. L’idée étant de « dire ce qu’[ils font]au quotidien » pour faire cesser les imprécisions entendues ces derniers jours : « Je vois notre travail comme un travail de rédaction, d’écriture. Rédaction des discours, préparation des notes techniques. Un travail législatif important puisqu’on suit les textes, rédige des amendements. Moi personnellement, j’écris beaucoup de propositions de loi. C’est quelque chose qui me tient à cœur (…) Je travaille en étroite collaboration avec mon sénateur. On échange vraiment en toute confiance. Il me dit tout, moi également. C’est vraiment de l’échange ».

Mais elle ajoute également que son cas ne représente pas la généralité des collaborateurs au Sénat et en circonscription.

Quant aux sommes évoquées concernant la rémunération de Penelope Fillon, Anne Beinier assure que cela ne correspond pas à son salaire, ni à celui de ses collègues : «On en est très très loin (…) En temps normal, les sénateurs ont trois collaborateurs. Donc sur 7500 euros d’enveloppe que nous disposons, on voit tout de suite ce que ça peut faire par personne ».

A la question de savoir s’il serait bon de supprimer les collaborateurs familiaux, comme cela se fait au Parlement européen, Anne Beinier y est favorable : « Il faut arrêter ces contrats de famille (…) Un jour ou l’autre, ça ressort. On vous le reprochera forcément et je ne suis pas sûre que cela soit quelque chose de bien pour la personne qui travaille avec vous, votre fils ou votre femme. Ce n’est pas forcément une aide à lui apporter ».

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