Audiovisuel public : « C’est le fond qui compte » pour André Gattolin
Sur le plateau de Sénat 360, le sénateur LREM, André Gattolin, co-auteur d’un rapport sur l’audiovisuel public, salue la décision du gouvernement d’engager des réformes sur l’offre des programmes avant de changer le mode de gouvernance.

Audiovisuel public : « C’est le fond qui compte » pour André Gattolin

Sur le plateau de Sénat 360, le sénateur LREM, André Gattolin, co-auteur d’un rapport sur l’audiovisuel public, salue la décision du gouvernement d’engager des réformes sur l’offre des programmes avant de changer le mode de gouvernance.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Lors de la présentation des grandes orientations de sa réforme, Françoise Nyssen a renvoyé à l’année prochaine, l’ouverture de trois chantiers : la régulation à l’heure du numérique, le financement avec le sujet épineux d’une redevance universelle et la gouvernance, (voir notre article). Pour le sénateur LREM, André Gattolin, co-auteur d’un rapport intitulé « Pour un nouveau mode de financement de l’audiovisuel public », c’est une bonne chose.

Également auteur d’une proposition de loi l’année dernière, André Gattolin demande la fin de la nomination des présidents de l’audiovisuel public par le CSA : « Je reste dans cet esprit-là. Je pense que c’est compliqué pour un organe de régulation de nommer des gens qu’il va être amené à contrôler ».

Toutefois, le sénateur LREM estime « préférable » de « poser ce grand mécano institutionnel après avoir engagé réellement des réformes sur le fond concernant l’offre. C'est-à-dire les programmes, les contenus ». Ce vers quoi se dirige d’ailleurs le gouvernement. « C’est le fond qui compte, réfléchissons sur le fond (…) c’est ce qui intéresse nos concitoyens. Ce qui se passe dans l’organisation des entreprises publiques ou dans les sociétés audiovisuelles, ça intéresse un petit nombre de personnes ».

Réforme de l'audiovisuel: « Beaucoup de bruit pour pas grand-chose » selon Rachid Temal
01:05

Un point de vue loin d’être partagé par le sénateur socialiste, Rachid Temal, interrogé quelques minutes plus tôt au micro de Public Sénat. « Beaucoup de bruit pour pas grand-chose » a-t-il résumé. « La question du financement reportée à 2019, les questions des économies et de la gouvernance reportées à 2019…. Trop d’annonces non préparées » a-t-il déploré. Rachid Temal aurait également souhaité que « les GAFA, (Google, Apple, Facebook, Amazon) qui utilisent les contenus de la télévision publique, soient intégrés dans le dispositif » de financement.

À la différence d’André Gattolin, le sénateur socialiste souhaite, enfin, le maintien de France 4 sur le canal hertzien et souhaite que ce soit aussi le cas pour France O dont l’avenir est en suspens.

 

Partager cet article

Dans la même thématique

controle ok
6min

Société

La France condamnée pour contrôle au faciès par la CEDH : « Que faut-il pour que la France prenne en main le sujet ? » s’indigne Corinne Narassiguin

La Cour européenne des droits de l’homme a condamné la France pour un contrôle d’identité discriminatoire, une première. « Tout ça ne peut pas continuer », dénonce la sénatrice PS Corinne Narassiguin, auteure d’une proposition de loi sur le sujet. Elle pointe le « ciblage » sur les sans-papiers, qui a été demandé à la police par le ministre Bruno Retailleau. « Ça, c’est du contrôle au faciès », dénonce la sénatrice de Seine-Saint-Denis.

Le

Audiovisuel public : « C’est le fond qui compte » pour André Gattolin
4min

Société

Egalité femmes-hommes : « Si nous avons une réduction de moyens, je ne serai pas en mesure de réaliser le travail qui m’est demandé », alerte Bérangère Couillard

Auditionnée par la délégation aux droits des femmes du Sénat, la présidente du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, Bérangère Bouillard s’inquiète de l’avenir de l’institution à la veille des débats budgétaires au Parlement, et des échéances électorales.

Le

Audiovisuel public : « C’est le fond qui compte » pour André Gattolin
3min

Société

Intelligences artificielles : « On ne peut pas leur faire confiance », prévient le concepteur de l’assistant vocal Siri

Auditionné par la commission des affaires économiques du Sénat, l’informaticien Luc Julia, concepteur de l’assistant vocal Siri a démystifié les idées reçues sur l’intelligence artificielle. S’il conçoit cette nouvelle technologie comme un « outil » permettant de dégager du temps, il alerte sur le manque de fiabilité des informations.

Le