Augmentation des enseignants : « Oui mais avec des contreparties, comme le temps de travail », selon Eric Woerth

Augmentation des enseignants : « Oui mais avec des contreparties, comme le temps de travail », selon Eric Woerth

Le président LR de la commission des finances de l’Assemblée est favorable à la hausse des salaires des enseignants, « mais avec des contreparties claires et précises » car « il faut que le gouvernement arrive à montrer sa capacité à maîtriser la dépense publique ».
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Alors que le ministre de l’Education nationale doit rendre ce mercredi les conclusions du Grenelle de l’éducation, une nouvelle augmentation du salaire des enseignants, inférieur à ceux au sein de l’OCDE, devrait être annoncée. Après une hausse de 400 millions d’euros en 2021, la hausse devrait être de l’ordre de 500 millions d’euros en 2022, selon Les Echos.

« Quand le ministre de l’Education annonce une augmentation du salaire des enseignants, il a raison »

« Quand le ministre de l’Education annonce une augmentation du salaire des enseignants, il a raison. Ils ne sont pas très bien payés », réagit le député LR Eric Woerth, président de la commission des finances de l’Assemblée, invité ce mercredi matin de « Bonjour chez vous ! », sur Public Sénat. Mais pour lui, « si on augmente les enseignants, […] il faut des contreparties. Pas de punition, des contreparties vis-à-vis des enseignants ». Selon Eric Woerth, « ça peut être le temps de travail, la qualité du travail, la rémunération au mérite, à un moment donné », « il faut en discuter avec les enseignants ».

« Oui à l’augmentation, mais avec des contreparties claires et précises. C’est absolument nécessaire », insiste le député LR de l’Oise. Car pour le président de la commission des finances, « il faut d’autre part maîtriser les autres dépenses ». Ainsi, si le gouvernement donne une allocation de 500 euros aux jeunes, « il y a d’autres choses qu’on ne doit pas faire. Il faut que le gouvernement arrive à montrer sa capacité à maîtriser la dépense publique, sinon, le mur de la dette va s’écrouler sur nous ».

Darmanin à une manifestation de policiers, « une forme d’aveu d’impuissance »

Interrogé sur la présence du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, à une manifestation de policiers devant l’Assemblée nationale, il se dit « un peu surpris de cette décision ». Était-ce la place d’un ministre ? « Non, je ne pense pas. Il aime la police. Mais ce n’est pas sa place, ça n’a pas beaucoup de sens, c’est une forme d’aveu d’impuissance », « un ministre de l’Intérieur, ça ne court pas derrière les manifestations, ça agit ».

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