Ce matin, la proposition de loi « visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » a été adoptée par la commission des affaires économiques du Sénat. Elle prévoit des assouplissements sur les pesticides et le stockage de l’eau, et entend calmer les tensions entre les agriculteurs et l’Office français de la biodiversité.
Auxerre en Ligue 1 : « J’ai regardé le match avec mes pilules à côté pour mon cœur », affirme Guy Roux
Par Pierre Bonte Joseph
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Le retour d’Auxerre en ligue 1, Guy Roux l’a vécu depuis chez lui. Lui qui manque rarement l’occasion de venir au stade pour soutenir l’équipe qu’il a entraîné jusqu’en 2006 n’a pas voulu se mettre en danger, avoue-t-il. « Hier, je ne suis pas allé au match. J’ai un peu fatigué mon cœur avec toutes mes activités. [Mon cœur], on me l’a même sorti à un moment et on l’a mis à 7 degrés avant de le remettre. Je fais attention : « on m’a dit pas d’émotion extraordinaire… alors un match comme ça ! »
Après le premier but, Guy Roux est allé marcher
A 83 ans, celui qui a été opéré du cœur sait qu’il doit désormais faire attention à sa santé, et avoue avoir eu peur du trop-plein d’émotions qu’un tel match aurait suscité s’il l’avait vécu depuis les tribunes : « J’avais été en forme au match aller, parce que je me disais il y a le match retour ; de toute façon il n’y aura pas de résultat. Mais au match retour ! J’ai eu peur, je ne suis pas allé à Saint-Etienne et j’ai regardé le match chez moi tranquille tout seul, avec des pilules à côté quand même. Et puis quand on a marqué le but, à la 52e minute, j’étais calme, aucune accélération cardiaque et là j’ai mis mes tennis, et je suis sorti, non pas pour faire 3 kilomètres de footing, mais pour marcher. Je suis revenu pour les prolongations »
La crainte d’avoir trop d’émotions
« J’avais peur de trop m’exciter et de me mettre en danger […] alors quand je suis revenu j’avais laissé ma télé allumée. J’ai regardé les penaltys, ça ne m’a rien fait les penaltys ! J’avais confiance parce que j’avais étudié les conditions psychologiques de l’équipe adverse comme si j’étais l’entraîneur, et je me suis dit : « S’ils n’ont pas deux zéro ou trois zéro, après ils vont avoir peur ! Le public qui les soutenait a senti qu’ils allaient se faire croquer ce qui en fait s’est un peu produit ».
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