Boris Johnson : trois années au pouvoir et puis s’en va
Poussé vers la sortie à l’issue d’une crise de confiance majeure, Boris Johnson a annoncé sa démission de la tête du parti conservateur le 7 juillet dernier. A l’heure où le nom de son successeur n’est pas encore connu, Public Sénat vous propose de revenir sur trois années à Downing Street marquées par les suites du Brexit et les scandales à répétition.

Boris Johnson : trois années au pouvoir et puis s’en va

Poussé vers la sortie à l’issue d’une crise de confiance majeure, Boris Johnson a annoncé sa démission de la tête du parti conservateur le 7 juillet dernier. A l’heure où le nom de son successeur n’est pas encore connu, Public Sénat vous propose de revenir sur trois années à Downing Street marquées par les suites du Brexit et les scandales à répétition.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Quand on l’interrogeait enfant, sur ce qu’il voulait faire plus tard, Boris Johnson répondait « roi du monde ». Après une carrière haute en couleur dans la presse et en politique, il prend les rênes du Royaume-Uni à un moment crucial de son histoire. Le Brexit aura été son tremplin mais l’état de grâce ne durera pas longtemps. Un an seulement après son arrivée au pouvoir, la crise du Covid-19 frappe le Royaume-Uni de plein fouet. « En quelques semaines, la pandémie a plongé la Grande-Bretagne dans sa plus grande crise depuis la Seconde Guerre mondiale. Le covid-19 a tué plus de Britanniques que les bombardements allemands. La récession frappe le Royaume-Uni encore plus durement que les autres pays européens  », commente Walid Berrissoul, le réalisateur du documentaire « Boris Johnson, l’illusionniste du Brexit ». Sa gestion de la crise sanitaire sera jugée chaotique.

« Libérer son pays de la technocratie bruxelloise »


Issu d’une famille cosmopolite de la haute société britannique, d’un père europhile, voilà ce tribun charmeur et farfelu confronté à la mise en pratique des idéaux des pro-Brexit. Réussir là où a échoué Theresa May, telle est la promesse de Boris Johnson lorsqu’il est nommé à la tête du parti conservateur le 23 juillet 2019. Il s’engage alors à offrir une vie meilleure à ses compatriotes en « libérant son pays de la technocratie bruxelloise ». Mais le Royaume-Uni que certains pensent pouvoir transformer en « Singapour sur Tamise » deviendra-t-il la plateforme offshore dont rêvent les défenseurs du Brexit ? Le départ de Boris Johnson rend ce scénario de plus en plus improbable.

Retrouvez le documentaire « Boris Johnson, l’illusionniste du Brexit », réalisé par Walid Berrissoul en replay sur le Site de Public Sénat.

Partager cet article

Dans la même thématique

Boris Johnson : trois années au pouvoir et puis s’en va
8min

Société

Voitures en bout de course, hélicos hors d’âge, loyers qui plombent les comptes : le numéro 1 de la gendarmerie alerte devant le Sénat

Malgré un budget en légère hausse de 200 millions d’euros en 2026, la gendarmerie nationale est contrainte à des « renoncements » multiples, alerte son directeur général, Hubert Bonneau. Face à une hausse de la délinquance et des missions diverses, y compris l’appui aux armées, en cas de guerre face à une autre nation, ses moyens sont insuffisants, juge le patron de la gendarmerie.

Le

SNCF la greve du 21 novembre 2024 en forme ultimatum.
5min

Société

Sabotage sur le réseau SNCF : « Surveiller un tel réseau, c’est quasi-impossible » estime-t-on au Sénat

Après des actes de malveillance qui ont paralysé plusieurs lignes importantes du réseau ferroviaire dimanche et lundi, le ministre des Transports a pointé la difficulté technique de sécuriser 28 000 km de voies. Les parlementaires pointent la même difficulté, alors que les acteurs du ferroviaire soulignent tous un « sous-investissement chronique » dans les infrastructures.

Le