Carlos Ghosn : « Un fraudeur en série » tacle Yannick Jadot
Invité de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat et LCP, tête de liste EELV aux élections européennes, Yannick Jadot est revenu sur l’arrestation de Carlos Ghosn au Japon après des soupçons de fraude fiscale et estime « qu’il serait aberrant qu'il reste à la tête du groupe Renault » si la fraude est avérée.

Carlos Ghosn : « Un fraudeur en série » tacle Yannick Jadot

Invité de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat et LCP, tête de liste EELV aux élections européennes, Yannick Jadot est revenu sur l’arrestation de Carlos Ghosn au Japon après des soupçons de fraude fiscale et estime « qu’il serait aberrant qu'il reste à la tête du groupe Renault » si la fraude est avérée.
Public Sénat

Par Yann Quercia

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Carlos Ghosn a été arrêté aujourd’hui au Japon après des soupçons de fraude fiscale. Le président de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi est soupçonné d’avoir dissimulé une partie de sa rémunération au fisc japonais. Yannick Jadot qualifie le patron de Renault de  « fraudeur en série » : « C’est un fraudeur en série, un fraudeur fiscal et un fraudeur en tant que patron de Renault. Il y a plus de deux millions dé véhicules Renault en circulation dans notre pays qui explosent les normes de pollution au diesel. Ils les explosent frauduleusement mais à la différence du gouvernement allemand, le gouvernement français n’a rien exigé de Renault. »

 Le groupe Nissan a confirmé que M. Ghosn   avait « pendant de nombreuses années déclaré des revenus inférieurs au montant réel ». Il fait aussi  savoir que « de nombreuses autres malversations ont été découvertes, telles que l’utilisation de biens de l’entreprise à des fins personnelles ». Nissan va proposer son départ. Doit-il quitter la tête du groupe Renault ? « S'il est avéré qu'il est mêlé à une fraude fiscale, ce serait aberrant qu'il reste à la tête du groupe Renault. » affirme le député européen

Yannick Jadot conclut : « Je ne me réjouis pas une seconde qu’un groupe français se retrouve coincé à la fois sur la fraude aux consommateurs et à la fraude aux citoyens. Cela casse la confiance qu’ont les Français avec le monde politique et le monde économique. »

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