Le ministre de l’Intérieur réfléchit à « une nouvelle incrimination pénale » visant l’islam politique. « L’islam politique est le principal obstacle à la cohésion de notre pays », soutient la sénatrice LR Jacqueline Eustache-Brinio. La centriste Nathalie Goulet conseille d’appliquer déjà le droit existant et de contrôler le financement des associations. A gauche, l’écologiste Guy Benarroche pointe l’absence de données chiffrées sur le sujet et la socialiste Corinne Narassiguin dénonce « une vision à géométrie variable de la laïcité ».
Ce que Roland Barthes nous apprend des silences de Griveaux
Par Arthur Bamas
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Ce silence relève-t-il d’une stratégie politique ?
La voix est faible, les temps de pause se multiplient, le décor est sombre… Pour le sémiologue Denis Bertrand, le dernier discours de Benjamin Griveaux annonce déjà la disparition soudaine de l’ex-candidat. Depuis, l’identité de l’ancien porte-parole du gouvernement se résume à un silence. Mais quelle est la signification de ce silence ? Réponse avec Roland Barthes convoqué par Denis Bertrand sur le plateau de Hashtag.
« Un silence d’asphyxie »
Comment choisir entre l’hypothèse d’un silence de honte, d’un repli stratégique ou d’un geste politique ? Selon Denis Bertrand, toutes ces suppositions sont possibles. Cependant, l’étude des prises de paroles de Richard Malka, avocat de Benjamin Griveaux, apporte quelques indices. L’avocat dit ce que son client n’arrive pas à exprimer…
« Il est impossible de répondre à la violence des réseaux sociaux »
Sur les réseaux sociaux, la plupart des réactions à l’affaire ont été humoristiques, un véritable contre-pied à l’indignation exprimée par la classe politique. Pourtant, pour le philosophe Michel Erman cette tendance n’est pas anodine : c’est cet humour ponctué de sarcasmes et d’accusations qui a condamné Benjamin Griveaux au silence.