Ces professions à l’arrêt qui se préparent au déconfinement

Ces professions à l’arrêt qui se préparent au déconfinement

De nombreux quotidiens régionaux évoquent ces professions à l’arrêt qui se préparent au déconfinement. À retrouver dans la Revue de presse des Territoires d’Alexandre Poussart. Avec aussi le dossier de la Gazette des communes sur l’école numérique.
Alexandre Poussart

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Plusieurs quotidiens régionaux titrent sur le plan de déconfinement du gouvernement qui va être présenté mardi par Édouard Philippe à l’Assemblée nationale. C’est à la Une de Ouest-France. Ce plan évoquera l’aspect sanitaire du déconfinement, la reprise du travail, la réouverture des commerces et la rentrée dans les écoles à partir du 11 mai.  

Une rentrée scolaire impossible ?

Mais cette rentrée est-elle impossible se demande le journal Le Parisien. Puisqu’on a appris hier que le Conseil scientifique avait émis il y a une semaine un avis négatif sur cette décision d’Emmanuel Macron, les experts préconisaient une fermeture des écoles jusqu’au mois de septembre. Le Conseil scientifique a donc pris acte de cette ouverture le 11 mai mais fait des recommandations qui vont rendre très difficile l’organisation des écoles. 

L’école numérique n’est pas à la hauteur

Une chose est sûre, l’école à distance a montré ses failles. C’est à la Une de la Gazette des communes qui consacre un dossier au numérique éducatif.

Le confinement a révélé des inégalités d’accès au numérique entre les enfants, et puis il manque une vraie stratégie d’équipement et de pédagogie pour faire fonctionner l’école 2.0. 

Ces professions au bord du gouffre

On va ouvrir maintenant une page économique dans cette revue de presse des territoires. Avec à la Une de La Provence, ces professions qui sont au bord du gouffre pendant cette crise du coronavirus. 

Kinés, ostéopathes, huissiers, notaires, organisateurs de mariages, beaucoup de professions sont à l’arrêt depuis un mois, et le journal La Provence passe en revue le moral des troupes.

Un avocat marseillais rédige son avis de décès

Il y a par exemple cet avocat marseillais qui a rédigé son propre avis de décès. Une manière de pousser un coup de gueule contre l’arrêt des juridictions à Marseille alors que dans d’autres villes la justice s’organise pour fonctionner pendant le confinement. En six semaines, son cabinet aurait perdu 70% de chiffre d’affaires.

Le secteur automobile prêt à redémarrer

Le secteur de l’automobile souhaite également une reprise rapide. Il a été très impacté par le confinement et il espère des aides de l’État pour relancer la consommation dans les concessions. Prenez par exemple ce concessionnaire des Bouches-du-Rhône, il est prêt, ses 12 000 véhicules d’occasion ont été préparés. 

Des chantiers test avec les nouvelles règles sanitaires

Il y a un secteur qui est déjà en train d’amorcer la reprise de son activité, c’est celui du BTP, à la Une de la Voix du Nord. 

Des chantiers tests ont rouvert de manière à appliquer les nouvelles règles sanitaires pour les ouvriers. Parmi ces nouvelles règles, un questionnaire de santé à remplir à l’entrée du chantier, le port du masque obligatoire, des horaires d’arrivées  étalés le matin, et un nettoyage de la salle de pause après chaque utilisation. 

L’immobilier à l’arrêt

Le BTP se relance mais l’immobilier est à l’arrêt, l’Écho Républicain en a fait sa couverture aujourd’hui. 

Le journal d’Eure-et-Loir recueille les témoignages de ces particuliers qui n’ont pas pu signer l’achat de leur bien immobilier et qui se retrouvent confinés alors qu’ils avaient imaginé une nouvelle vie dans leur logement. 

Le jackpot pour les assurances

On finit par un secteur qui ne connaît pas la crise, c’est celui des assurances, à la Une du Républicain Lorrain. 

Et oui avec le confinement, la circulation est à l’arrêt, les accidents sont en chute libre, ce qui va générer un pactole de 2,3 milliards d’euros pour les assurances. Et pourtant le prix de nos assurances auto n’a pas baissé. Alors certains demandent un geste au secteur. Notez que le Sénat la semaine dernière avait voté une taxe des assurances pendant cette crise (lire notre article), une taxe finalement supprimée dans la négociation finale avec les députés LREM. 

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