Hier, dans une tribune publiée dans Le Figaro, 100 sénateurs ont dénoncé le contenu du programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle. L’un des signataires de la tribune, Olivier Paccaud était invité de la matinale de Public Sénat. Le sénateur de l’Oise estime que cet enseignement ne doit pas être réalisé par des associations, mais par les parents ou par les enseignants.
Comment les primaires démocrates font campagne pour Donald Trump
Par Arthur Bamas
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Des démocrates contre le parti... démocrate
Sur les réseaux sociaux, des soutiens radicaux de Bernie Sanders, les « Bernie bros », intimident tous ceux qui barrent la route de leur candidat. Comment expliquer cette virulence au sein d’un même camp ? Pour la journaliste Anne Toulouse, elle est le symptôme d’une opposition entre « l’establishment » démocrate et la nouvelle aile socialiste du parti. Persuadés que Sanders ne peut pas l’emporter contre Trump, les « modérés » multiplient en effet les attaques contre le sénateur du Vermont. De l’autre côté, ayant déjà fait les frais d’une telle stratégie en 2016, les soutiens de « Bernie » radicalisent leur critique du parti.
Une violence inédite ?
Le parti démocrate est-il donc sur le point d’exploser ? Bien que tous les candidats démocrates aient assuré qu’ils soutiendraient le vainqueur des primaires peu importe leurs différents, la violence des attaques interroge. Même si elle fait elle-même le constat de cette violence, Anne Toulouse rappelle pourtant que le parti démocrate n’en est pas à sa première guerre interne. En 1968 déjà, la convention d’investiture avait provoqué des émeutes.
Mais si le parti ne risque pas l’explosion, quel est le véritable impact de cette ambiance de défiance qui règne entre Biden et Sanders ?
Un tapis rouge pour Donald Trump
Les deux rivaux démocrates se livrent à de la negative campaign censée démontrer lequel d’entre eux est le plus apte à battre Donald Trump. Cette stratégie est-elle pertinente ? Pour l’historien François Durpaire, elle est au contraire une aubaine pour le président sortant qui n’aura plus qu’à y piocher des arguments pour décrédibiliser son futur opposant. Et l’histoire américaine confirme cette observation : le gagnant des primaires est bien souvent le candidat du camp adverse.