Le délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques 2024 Michel Cadot a détaillé, devant la commission de la Culture du Sénat, ce mercredi, les prochaines étapes d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024.
Crise sanitaire : l’organisation des JO 2024 s’adapte
Le délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques 2024 Michel Cadot a détaillé, devant la commission de la Culture du Sénat, ce mercredi, les prochaines étapes d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024.
Où en est l’organisation des Jeux Olympiques 2024 ? C’est la question que s’est posée la commission de la Culture du Sénat, ce mercredi, en auditionnant le délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques 2024, et président de l’Agence nationale du Sport (ANS), Michel Cadot. Alors que le monde entier est touché par la pandémie de Covid-19 et que le monde du sport est très impacté depuis plusieurs mois, les sénateurs se sont penchés sur les prochaines étapes de l’organisation des jeux d’été de 2024, qui doivent se tenir à Paris, et notamment sur la question du financement. « Nous savons que les programmes se déroulent dans les temps », avance le président de la commission Laurent Lafon. « Mais nous souhaitons savoir quelles conséquences aura la crise sanitaire sur l’équation financière. »
« Nous sommes en train, dans un contexte sanitaire bien particulier, de basculer dans une autre période de préparation des Jeux olympiques », détaille Michel Cadot. « A trois ans et demi du déroulement des Jeux, nous rentrons dans la phase opérationnelle pour le comité olympique. La totalité des chantiers pour la réalisation des ouvrages sera engagée à la mi 2021, la phase de signature des marchés pour les prestations de services s’engage, de même que les recrutements et la montée en puissance de l’Agence nationale du sport (ANS). » La crise sanitaire, toutefois, n’a pas épargné le monde du sport et a été déterminante dans la mise en œuvre de cette nouvelle phase d’organisation, selon le délégué interministériel. « Pour les six prochains mois, les priorités de la Délégation interministérielle aux Jeux olympiques (DIJOP) seront d’accompagner la révision du format des Jeux, en privilégiant notamment, dans un contexte difficile, une sobriété dans le déploiement des jeux, en limitant les sites provisoires au maximum. Une conduite qui a permis l’économie de 150 millions d’euros, tout en préservant les équilibres territoriaux », assure Michel Cadot.
La sécurité en question
Car la question du budget est une préoccupation majeure de l’organisation des Jeux. Un des objectifs de l’équipe organisatrice est la mise à plat des perspectives budgétaires des Jeux sur les trois prochaines années, en mettant en place un budget prévisionnel avec Paris 2024 et la Solideo, chargée des ouvrages olympiques. « Nous avons réussi à stabiliser un budget de référence et une base de travail considérée comme sérieuse et honnête, pour un budget de 6,8 milliards, avec moins de 25 % de financement public », assure le président de l’ANS. Quelques points d’incertitude ont cependant été mis en avant ? La question de la sécurité. « L’ampleur de l’événement et la concentration des lieux en région parisienne vont créer des difficultés de sécurisation spécifiques et exceptionnelles » explique Michel Cadot. Un comité stratégique de sécurité a donc été mis en place, « pour associer l’ensemble des compétences au sein de l’Etat mais aussi la maire de Paris pour assurer la liaison avec le territoire et Paris 2024 ainsi qu’un certain nombre d’opérateurs privés ». « Un protocole de sécurité, fixant les grands principes de partage des règles de sécurité entre l’Etat et Paris 2024 a été rédigé », soutient Michel Cadot, précisant que l’organisation se penchait aussi largement sur l’héritage que laisseraient les Jeux de 2024.
Devant le Sénat, qui a ouvert une commission d’enquête sur la délinquance financière, le ministre de la Justice a reconnu ce jeudi 22 mai les difficultés des autorités à recouvrer les sommes issues des trafics. Malgré une meilleure capacité à démanteler les réseaux de criminalité, le traçage des actifs reste insuffisant.
Ce constat ressort du rapport annuel de l’autorité de contrôle du nucléaire, l’ASNR, présenté ce jeudi devant les députés et sénateurs. Les « deux tiers » des événements qui ont touché le nouvel EPR « ont été classés au niveau zéro de l’échelle internationale INES », soit de simples écarts, « et environ un tiers au niveau 1 », une anomalie, précise Pierre-Marie Abadie, président de l’ASNR.
A quelques semaines de l’examen de la proposition de loi visant à intégrer la notion de non-consentement dans la définition pénale du viol, les deux avocats de Gisèle Pelicot, Antoine Camus et Stéphane Babonneau étaient auditionnés par la délégation aux droits des femmes du Sénat.
Interrogé lors des questions d’actualité au gouvernement au Sénat, le ministre de l’Intérieur a affirmé que le rapport sur les Frères musulmans était « alarmant ». « Il faut prendre ce problème à bras-le-corps », lance le nouveau président des LR, qui annonce « un parquet administratif au ministère de l’Intérieur pour diligenter des dissolutions ».