Par Quentin Gérard
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Il y a dix ans jour pour jour, Clarissa Jean-Philippe, policière municipale de 26 ans, était tuée par Amedy Coulibaly dans l’exercice de ses fonctions. Ce mercredi 8 janvier, en fin de matinée, un hommage lui a été rendu à Montrouge (Hauts-de-Seine), avenue Pierre-Brossolette, lieu où elle est décédée.
Il a été présidé par Emmanuel Macron, après avoir commémoré les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher la veille. Le Premier ministre François Bayrou, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, la maire de Paris Anne Hidalgo ou encore le président du groupe centriste au Sénat Hervé Marseille, étaient notamment présents.
Avant d’entendre la Marseillaise, Etienne Lengereau, le maire de Montrouge, a pris la parole pour lui rendre hommage. « A seulement 26 ans, Clarissa a été arrachée à la vie, à ses amis, à ses collègues, à notre ville. A travers son sourire et son engagement, elle incarnait la jeunesse, le dévouement, l’engagement et le courage », a-t-il déclaré. « Son sacrifice rappelle le danger tragique que nos forces de l’ordre affrontent chaque jour pour protéger nos libertés et notre sécurité », a poursuivi l’élu. Avant d’ajouter : « Elle était comme tant d’autres agents, une gardienne silencieuse de notre tranquillité ».
Ce matin du 8 janvier 2015, la jeune femme est appelée pour un accident de la route avenue Pierre-Brossolette. Elle se rend sur place avec son binôme. C’est alors qu’Amedy Coulibaly, manteau noir à capuche et gilet par balle, fait irruption et lui tire dans le dos. Elle s’effondre, transpercée par une balle de kalachnikov. Le terroriste islamiste voulait « se faire une policière ». Le lendemain, il mènera la prise d’otages meurtrière de l’Hyper Cacher, porte de Vincennes, dans le sud de la capitale.
Une décennie après ce drame, la ville de Montrouge a décidé de donner le nom de la fonctionnaire à l’hôtel de police municipale. Cette cérémonie a eu lieu après l’hommage présidé par Emmanuel Macron.
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