Emeutes : Gérard Larcher rend hommage aux victimes des violences et appelle à en « tirer les enseignements »

En ouverture de séance, le président du Sénat, Gérard Larcher a lu une déclaration rendant hommage aux victimes de violences, en particulier les élus, les commerçants, les forces de l’ordre ainsi que les sapeurs-pompiers.
Henri Clavier

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Dans son allocution, Gérard Larcher a tenu à apporter le soutien du Sénat « aux citoyens, aux commerçants, forces de sécurité et de secours qui ont été visés ou directement atteints par ces violences ». Le Sénat avait déjà rendu hommage aux élus agressés, le 3 juillet, en marge du rassemblement à L’Haÿ-les-Roses auquel Gérard Larcher a participé.

 « Tirer les enseignements »

Gérard Larcher insiste sur la nécessité de « tirer les enseignements » d’une semaine de nuits de violence. « L’ordre républicain doit être rétabli et les enseignements devront être tirés le sénat s’y engagera pleinement, dans sa mission de législateur et de contrôle de l’action du gouvernement », affirme le président du Sénat.

 « Rien ne peut justifier les émeutes, les agressions et menaces contre nos élus »

Sujet majeur au Sénat, Gérard Larcher a salué « les maires et les élus locaux en première ligne qui ont été encore une fois le rempart de la République aux côtés de nos forces de l’ordre de nos sapeurs-pompiers et policiers municipaux ». « La mort d’un jeune est évidemment un drame, mais rien ne peut justifier les émeutes, les agressions et menaces contre nos élus, le pillage, les incendies contre nos mairies, nos écoles,  nos commissariats ou les commerces », condamne le président du Sénat. Surtout, Gérard Larcher a appelé le Sénat à se mobiliser afin de « faciliter, pour nos élus locaux, le redressement de situations insupportables ». Une proposition de loi, déposée le 26 mai par la majorité sénatoriale, doit permettre de renforcer la sécurité des élus, notamment en punissant plus sévèrement les agressions.

 

 

Partager cet article

Pour aller plus loin

Dans la même thématique

Covid-19 Saint Denis hopital Delafontaine
6min

Société

« C’est une plaisanterie ! » : le choix de repousser encore l’examen au Sénat des textes sur la fin de vie divise l’hémicycle

L’examen de la proposition de loi sur le droit à l’aide à mourir n’a pas été inscrit à l’agenda du Sénat dans les prochaines semaines. Même situation pour le texte sur l’amélioration des soins palliatifs. Si la droite s’inquiétait d’un délai trop serré pour étudier ces questions sensibles avant le budget, la gauche dénonce, elle, « un prétexte de calendrier » pour repousser les débats.

Le