Ce matin, la proposition de loi « visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » a été adoptée par la commission des affaires économiques du Sénat. Elle prévoit des assouplissements sur les pesticides et le stockage de l’eau, et entend calmer les tensions entre les agriculteurs et l’Office français de la biodiversité.
Europe : « C’est possible qu’une récession arrive à la fin de l’année » prédit Paolo Gentiloni
Par Public Sénat
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La reprise économique post-Covid, c’est fini. L’Union européenne entre dans une période économique plus difficile selon les prévisions de l’Organisation de coopération de développement économique publiées le 26 septembre 2022, qui prévoit une croissance de 0,3 % pour l’année à venir contre 2.6 % prévus cette année.
On a des clairs messages de ralentissements, Paolo Gentiloni
Pour Paolo Gentiloni, commissaire européen à l’économie le risque d’une récession est réel : « On a eu une très forte reprise après le Covid et on a eu un niveau de croissance cette année jusqu’à l’été qui était pas mal, on n’était pas dans la récession. Maintenant, on a des clairs messages de ralentissements. C’est possible qu’une récession arrive en Europe à la fin de cette année. C’est possible ».
Les températures hivernales, un enjeu crucial
Et tout pourrait se jouer en fonction des températures. L’avenir économique de la zone dépendrait selon les conclusions de l’OCDE des températures de cet hiver. Malgré ces difficultés, Paolo Gentiloni insiste sur l’importance d’une coopération européenne au sujet du prix de l’énergie. Si les pays européens n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le plafonnement des prix du gaz, le principe d’une taxe sur les superprofits a été adopté. 140 milliards seront reversés aux ménages européens.
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Mais le commissaire se réjouit surtout d’avoir réduit notre dépendance aux importations de gaz russe : « Je crois que l’on peut être fier du fait qu’on a abordé ce sujet de l’énergie, on a réduit beaucoup notre dépendance à la Russie et on a fait ce travail ensemble, qui n’était pas évident. […] On a réduit l’utilisation du gaz russe. C’était 40 % et c’est maintenant 9 % ».