Harcèlement sexuel : un combat permanent
Au lendemain de l’affaire Weinstein, Fabrice d’Almeida revient sur la parole des femmes, libérée sur les réseaux sociaux avec le hashtag #BalanceTonPorc. Un mouvement qui n’est pas sans rappeler celui de l’année 1982 où des voix féminines avaient pour la première fois parlé à la télévision de l’inceste.

Harcèlement sexuel : un combat permanent

Au lendemain de l’affaire Weinstein, Fabrice d’Almeida revient sur la parole des femmes, libérée sur les réseaux sociaux avec le hashtag #BalanceTonPorc. Un mouvement qui n’est pas sans rappeler celui de l’année 1982 où des voix féminines avaient pour la première fois parlé à la télévision de l’inceste.
Public Sénat

Par Fabrice d'Almeida

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L'autre info dans le rétro cette semaine, c'est l'appel à la libération de la parole des femmes lancé par Marlène Schiappa, la secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes.

Après les révélations dans l'affaire Weinstein, les dénonciations de harcèlements se sont multipliées en France sur les réseaux sociaux avec le hashtag #Balancetonporc.

D'une dénonciation à l'application d'une loi

Ce n'est pas la première fois que des appels sont lancés pour que les femmes dénoncent les violences sexuelles subies. En 1989 déjà, Michèle André, la secrétaire d'État de l'époque, incitait les femmes à prendre la parole après le témoignage dans une émission télévisée, d'une jeune femme, Claudine, victime d'inceste.

Une étonnante proximité de ces deux discours. Affaire Weinstein, affaire Claudine, Marlène Schiappa, Michèle André, à presque trente ans de distance, des tabous tombent mais les silences demeurent. En 1989, la libération de la parole n'a pas été vaine. Elle a débouché sur une loi qui a déplacé la prescription des crimes sur mineur à partir de leur majorité et les victimes ont enfin pu agir à l'âge adulte. Une source d'espoir face aux évènements actuels.

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