Incidents au Stade de France : le RN Sébastien Chenu cible des « bandes de racailles totalement hors de contrôle »
Le député RN Sébastien Chenu était l’invité de la matinale de Public Sénat vendredi 3 juin. Évoquant les violences au Stade de France, en marge de la finale de la Ligue des Champions, il a accusé le gouvernement de chercher à minimiser le rôle de la délinquance locale dans ces débordements.

Incidents au Stade de France : le RN Sébastien Chenu cible des « bandes de racailles totalement hors de contrôle »

Le député RN Sébastien Chenu était l’invité de la matinale de Public Sénat vendredi 3 juin. Évoquant les violences au Stade de France, en marge de la finale de la Ligue des Champions, il a accusé le gouvernement de chercher à minimiser le rôle de la délinquance locale dans ces débordements.
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Près d’une semaine après le fiasco de la finale de la Ligue des Champions au Stade de France, la polémique continue d’aller bon train sur les responsabilités quant aux violences qui ont émaillé la rencontre Liverpool-Real Madrid. Alors que le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a largement ciblé lors de son audition par les sénateurs une partie des supporters anglais, qui ont tenté de s’introduire dans l’enceinte sportive sans billet ou munis de faux billets, une partie de l’opposition de droite pointe du doigt le rôle de la délinquance en Seine-Saint-Denis. « On a été face au déni du gouvernement, aux mensonges de Gérald Darmanin, à son incapacité de donner au Sénat la nationalité des gens qui ont été interpellés, c’est-à-dire la volonté de dissimuler à la représentation nationale un certain nombre de données », a dénoncé vendredi, dans « Bonjour chez vous » sur Public Sénat, le député Rassemblement national du Nord Sébastien Chenu.

« Le gouvernement a largement accusé les Britanniques, mais d’après ce que nous avons vu, il n’y a pas eu de gardés à vue britanniques », assure cet élu. « Le gouvernement a aussi accusé les grévistes de la RATP, les tourniquets, les faux billets… Jamais il n’a accusé, ou exonéré de responsabilités, toutes ces racailles dont il apparaît que certains n’ont rien à faire sur le territoire français, et étaient dans l’obligation de quitter le pays », estime Sébastien Chenu. « Le gouvernement préfère une crise diplomatique, se brouiller avec les Britanniques, plutôt que de reconnaître la mauvaise organisation de l’évènement et les difficultés que nous traversons de façon spécifique, qui sont celles de bandes de racailles totalement hors de contrôle, avec des gens qui ne sont pas français », martèle encore notre invité.

« Les thématiques du régalien, l’ordre et la sécurité, ne sont pas des thématiques qui plaisent à Emmanuel Macron »

« Il y a des hordes de racaille en Seine-Saint-Denis, qui sont identifiées, connues et encore en liberté au moment où nous parlons », répété Sébastien Chenu, avant de cibler le bilan sécuritaire d’Emmanuel Macron, l’un des angles d’attaque favoris de la droite et de l’extrême droite contre l’exécutif. « On a un problème de bandes, de violences, de racailles, d’immigration dans ce pays. Si on ne regarde pas les choses en face, cela se reproduira », avertit ce proche de Marine Le Pen. « On a un ministre de l’Intérieur et un président de la République qui refusent de prendre ça à bras-le-corps. Les thématiques du régalien, l’ordre et la sécurité, ne sont pas des thématiques qui plaisent à Emmanuel Macron. Il considère que les Français l’emmerdent avec leur insécurité », lâche-t-il.

Dernier tacle de Sébastien Chenu, contre le préfet de police Didier Lallement cette fois : « dont on sait qu’il a la main lourde sur les gens faibles, les Gilets Jaunes, les familles, mais qui est incapable de faire respecter la sécurité de l’Etat en Seine-Saint-Denis. »

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