Interdiction de la corrida : « Les banderilles, c’est l’équivalent d’un hameçon », minimise Olivier Marleix (LR)
Invité de notre matinale, Olivier Marleix est revenu sur la proposition de loi d’interdiction de la corrida qui sera examinée le 24 novembre à l’Assemblée nationale. Le chef de file des députés LR ne votera pas le texte, estimant que la corrida n’est une tradition cruelle que pour « ceux qui n’en ont pas vue. »

Interdiction de la corrida : « Les banderilles, c’est l’équivalent d’un hameçon », minimise Olivier Marleix (LR)

Invité de notre matinale, Olivier Marleix est revenu sur la proposition de loi d’interdiction de la corrida qui sera examinée le 24 novembre à l’Assemblée nationale. Le chef de file des députés LR ne votera pas le texte, estimant que la corrida n’est une tradition cruelle que pour « ceux qui n’en ont pas vue. »
Louis Mollier-Sabet

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

« On est très nombreux à être contre la proposition d’Aymeric Caron. » Autant l’interdiction de la corrida divise à gauche, autant la position d’Olivier Marleix, président du groupe LR à l’Assemblée nationale ne va pas étonner grand monde. « Ceux qui critiquent le plus la corrida sont des gens qui n’en ont pas vue, qui en ont un regard totalement extérieur, qui sont très émus du rôle du picador, des banderilles », estime le député d’Eure-et-Loir, qui ne voit pas de cruauté dans cette tradition : « Les banderilles, c’est l’équivalent d’un hameçon, il faut donc interdire la pêche si on va par là. »

Les Républicains voteront donc contre cette proposition de loi ? « Le principe chez nous, c’est la liberté de vote », répond Olivier Marleix, même si « chez LR, on est attachés à ce qui est un élément de patrimoine culturel dans le sud de la France. » La majorité des députés LR devraient donc se prononcer contre le texte.

Partager cet article

Dans la même thématique

Interdiction de la corrida : « Les banderilles, c’est l’équivalent d’un hameçon », minimise Olivier Marleix (LR)
8min

Société

Voitures en bout de course, hélicos hors d’âge, loyers qui plombent les comptes : le numéro 1 de la gendarmerie alerte devant le Sénat

Malgré un budget en légère hausse de 200 millions d’euros en 2026, la gendarmerie nationale est contrainte à des « renoncements » multiples, alerte son directeur général, Hubert Bonneau. Face à une hausse de la délinquance et des missions diverses, y compris l’appui aux armées, en cas de guerre face à une autre nation, ses moyens sont insuffisants, juge le patron de la gendarmerie.

Le

SNCF la greve du 21 novembre 2024 en forme ultimatum.
5min

Société

Sabotage sur le réseau SNCF : « Surveiller un tel réseau, c’est quasi-impossible » estime-t-on au Sénat

Après des actes de malveillance qui ont paralysé plusieurs lignes importantes du réseau ferroviaire dimanche et lundi, le ministre des Transports a pointé la difficulté technique de sécuriser 28 000 km de voies. Les parlementaires pointent la même difficulté, alors que les acteurs du ferroviaire soulignent tous un « sous-investissement chronique » dans les infrastructures.

Le