Par Public Sénat
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Alors que le texte concernant la PMA pour toutes doit arriver en septembre au Parlement, Marc Fesneau se montre confiant : « Je ne crains pas une levée de boucliers et Agnès Buzyn qui suit le dossier a fait en sorte que le débat se déroule de manière apaisé ».
Pourtant le débat sur la PMA sème le trouble au MoDem et les troupes de François Bayrou sont partagées en fonction de leur filiation démocrate-chrétienne ou plus libérale. Jean-Louis Bourlanges, député des Hauts de Seine a déclaré être « réservé » quant à la PMA pour toutes, considérant « que la sexuation de la famille est un élément absolument central » : « Le débat n’a pas commencé et les termes qui sont posés permettent d’apaiser le débat » souligne Mar Fesneau qui dit « ne pas partager ce sentiment ».
Alors la PMA est-elle en contradiction avec la filiation démocrate-chrétienne du Modem ? : « Je ne le porte pas comme ça et il y a une logique sur la PMA avec l’ouverture des droits. Il y a un certain nombre de gens qui pratiquent la PMA en dehors des frontières et il y a une vaste hypocrisie dans cette affaire » répond Marc Fesneau. Il souhaite néanmoins tempérer : « Vous trouverez des gens très défenseurs de la PMA au Modem et Il n’y a pas de ligne de division ».
Il conclut : « Je suis tout à fait à l’aise avec l’idée que l’on élargisse la PMA et je le suis depuis toujours. »
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Interrogé lors des questions d’actualité au gouvernement au Sénat, le ministre de l’Intérieur a affirmé que le rapport sur les Frères musulmans était « alarmant ». « Il faut prendre ce problème à bras-le-corps », lance le nouveau président des LR, qui annonce « un parquet administratif au ministère de l’Intérieur pour diligenter des dissolutions ».
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Un rapport commandé par le gouvernement pointe le poids des Frères musulmans en France, avec 7 % des lieux de cultes musulmans qui leur sont liés, mais aussi un « entrisme » dans plusieurs pans de la société. « C’est un mouvement de sape de la République. Et c’est un mouvement de fond, qui est très malin, très sournois et qui fonctionne très bien », estime la sénatrice centriste, Nathalie Goulet.
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Le projet de loi-programme visant à « refonder Mayotte » sera examiné en séance plénière au Sénat à partir de ce lundi 19 mai. Dense, ce texte prévoit de nombreuses mesures destinées à développer l’archipel, aujourd’hui le département le plus pauvre de France. Plusieurs dispositions, notamment sur le plan sécuritaire et migratoire, suscitent une levée de boucliers de la gauche, qui tentera de faire entendre sa voix dans l’hémicycle.
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