Le SNU, expérimenté depuis 2019, doit être généralisé à tous les jeunes de 15 à 17 ans d’ici 2026. Résultats insatisfaisants, objectifs peu clairs, coûts plus importants qu’anticipés… Cinq ans après son lancement, la Cour des comptes dresse un bilan sévère du dispositif.
Le Normandie, un palais flottant au cœur des enjeux de la Seconde Guerre Mondiale
Par Alice Got
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Le 29 mai 1935, le Port du Havre est témoin des débuts prometteurs du Normandie. Son inauguration est un succès et il devient le premier paquebot français à remporter le Ruban bleu (décoration récompensant le navire de l’Atlantique Nord). Ainsi, Normandie se retrouve dès son arrivée à New York au cœur de toutes les conversations. L’écrivain français Patrick Deville écrit « La planète toute entière est un Titanic à deux doigts de l’iceberg mais ce soir dans le port de New York les détonations sont celles des feux d’artifices et des bouchons de champagne ».
Après quatre glorieuses saisons, le tableau s’assombrit en août 1939 avec l’arrivée de la Seconde Guerre mondiale.
« Une maison hantée abandonnée sur les quais de New York »
Ainsi, le quai 88 du port de New York devient le refuge du navire et l’équipage s’organise tant bien que mal avec l’arrivée de l’hiver. Le Normandie n’est plus composé que d’espaces vides et sombres faisant penser à une « maison hantée ». Avec la défaite de la France en juin 1940, le Normandie devient un élément stratégique dans les relations entre la France et l’Allemagne et signe le début d’un bras de fer entre les deux nations.
La mystérieuse fin du Normandie
Après plusieurs années de surveillance et de conspiration quant à un sabotage du navire, celui-ci voit sa vie écourter à cause d’un simple accident. En 1942, les travaux de réaménagement sont toujours en cours lorsqu’un incendie survient et se propage comme une trainée de poudre dans tout le navire.
Après plusieurs heures de lutte, les pompiers se rendent à l’évidence, le navire ne peut être sauvé. Il chavire définitivement dans la nuit. L’ancien joyau de la nation française n’est plus et gît sur le quai 88 sans avoir pu revoir une dernière fois sa terre natale. La presse américaine écrit « Que dire d’une nation au sommet mondial de l’industrie et qui est incapable de travailler sur un navire sans le laisser prendre feu ».
Entre théories mafieuses et le sabotage, l’enquête ne mènera à rien et ne laissera qu’un arrière-gout amer aux autorités françaises. A la suite de ce drame, l’auteur Pierre Deloncle adresse ses quelques mots à la compagnie « Voici la fin de Normandie due à l’égoïsme, à la stupidité et au vandalisme américain ».
Retrouvez le documentaire « Normandie ne partira pas ce soir » le 19 août à 21h puis en replay sur notre site internet ici.
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