Ces chercheurs ont les yeux rivés à leurs écrans, ils enchaînent les lignes de codes, et font ingurgiter à leur machine des centaines d'images médicales. Dans cette start-up -Terapixel- on cherche à dépister des cancers du sein à l’aide de l'intelligence artificielle. Pour son directeur Olivier Clatz, « il s’agit à l’aide de mammographies de pouvoir dépister des anomalies d’un potentiel cancer () grâce à un algorithme qui fait ressortir les zones qui sont très suspectes ». L'ordinateur après avoir analysé des milliers de clichés et de diagnostics est capable de façon très fiable et rapide qui grâce à l’intelligence artificielle, de détecter des tumeurs.
La machine au service de la médecine
À l’Institut Curie de recherche contre le cancer, l’intelligence artificielle sert aussi aux radiologues. Ici toutes les données, et pas seulement l'imagerie médicale sont utilisées pour trouver de nouveaux marqueurs du cancer. Même ceux qui n'ont pas été pensés par les chercheurs. Pour le docteur Anne Vincent-Salomon, chef du pôle de médecine diagnostique de l’Institut Curie, « cette technique permet de mettre en relief des signes que l’on n’aurait pas remarqué et que l’ordinateur avec des algorithmes très sophistiqués peut nous éclairer et nous montrer ».
Un service dédié à l’intelligence artificielle
Prédire l’évolution de la maladie et à terme mieux soigner les patients grâce à l'intelligence artificielle. C’est tout l’enjeu du service composé de chercheurs et d’ingénieurs qui a été à l'institut Curie. « C’est le début d’une révolution car les retombées vont être essentielles pour la recherche dans les prochaines années, avant de bénéficier aux soins et aux malades () cela va faire exploser la recherche dans le domaine du cancer et pour les soins dans 10-15 ans » annonce le docteur Livartowski, directeur Data de l’ensemble hospitalier à l’Institut Curie.
Pour autant il n’y a pas de solution miracle à attendre, « Si l’intelligence artificielle peut nous aider à vivre le plus longtemps possible et dans le meilleur état possible, pour autant cela ne va pas régler le problème des épidémies ou permettre aux gens de vivre 150 ans », nuance-il. Si l’intelligence artificielle est une promesse d’avenir, le rôle et la présence humaine a encore de beaux jours devant elle.
"Si l’intelligence artificielle peut nous aider, pour autant cela ne va pas régler le problème des épidémies ou permettre aux gens de vivre 150 ans".