« Les catholiques sont des citoyens comme tout le monde, ils sont donc dans tout l’éventail politique »
Invité de l’émission « On va plus loin », le philosophe Jean-Luc Marion, auteur du livre « Brève apologie pour un moment catholique » se penche sur le positionnement politique des catholiques.

« Les catholiques sont des citoyens comme tout le monde, ils sont donc dans tout l’éventail politique »

Invité de l’émission « On va plus loin », le philosophe Jean-Luc Marion, auteur du livre « Brève apologie pour un moment catholique » se penche sur le positionnement politique des catholiques.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Invité de l’émission « On va plus loin », le philosophe Jean-Luc Marion estime qu’il est inexact de parler d’un vote catholique : « Les catholiques sont des citoyens comme tout le monde, ils sont donc dans tout l’éventail politique. Mais ils ne doivent pas confondre leur projet en tant que citoyens catholiques avec un projet politique (…) C’est une idolâtrie d’un point de vue chrétien. C'est-à-dire que le christianisme, comme le judaïsme, sont fondés sur l’idée essentielle que ce qui régit la cité terrestre n’est pas ce qui régit la cité céleste. Ce sont deux niveaux de  réalité différents : il ne faut pas qu’ils coïncident de quelque manière que ce soit, à droite ou à gauche. ».

Certains ont reproché à l’Eglise catholique, lors de cette dernière élection présidentielle, de ne pas s’être clairement positionnée contre le Front national. Un mauvais procès pour l’académicien :

« L’Eglise est ouverte à tout le monde (…) y compris [aux] gens paumés. Les évêques (…) n’ont jamais donné de consignes de vote pour les présidentielles depuis toujours parce que ce n’est vraiment pas leur rôle. »

 

OVPL Entretien intégral du philosophe Jean-Luc Marion
15:04

Entretien intégral de Jean-Luc Marion

Partager cet article

Dans la même thématique

« Les catholiques sont des citoyens comme tout le monde, ils sont donc dans tout l’éventail politique »
2min

Société

Interdiction des réseaux sociaux aux jeunes : sans consensus européen, la France « montrera la voie », selon le ministre de l’Europe

Après le meurtre d’une surveillante par un collégien de 14 ans à Nogent, Emmanuel Macron a remis l’interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 15 ans sur la table. Le ministre délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad, assure à cet égard que si un « consensus » européen ne se dégage pas, la France « montrera la voie » dans les prochains mois.

Le