Invité sur le plateau de l’émission Parlement Hebdo, ce vendredi, le député LREM est revenu sur les conditions d’un déconfinement progressif, établissant un calendrier pour la réouverture des commerces, et détaillant la mise en place de mesures pour le déroulement des fêtes de fin d’année, comme la mise en place « d’un couvre-feu ».
« Les commerces pourraient rouvrir le 28 novembre » affirme Roland Lescure
Invité sur le plateau de l’émission Parlement Hebdo, ce vendredi, le député LREM est revenu sur les conditions d’un déconfinement progressif, établissant un calendrier pour la réouverture des commerces, et détaillant la mise en place de mesures pour le déroulement des fêtes de fin d’année, comme la mise en place « d’un couvre-feu ».
Vers une réouverture des commerces de proximité ? A l’approche des fêtes de Noël, la piste est sérieusement envisagée par le gouvernement. Alors que le chef de l’Etat doit s’exprimer, la semaine prochaine, sur l’évolution de la crise sanitaire et des mesures de confinement, le premier ministre a d’ores et déjà formulé un avertissement : le déconfinement à venir sera « progressif ». Pas question de lever soudainement l’ensemble des mesures restrictives. La question de la réouverture des commerces de proximité est cependant sur la table.
« Nous souhaitons rouvrir ces commerces le plus tôt possible », assure le député de la majorité et président de la commission des Affaires économiques Roland Lescure, invité, ce vendredi, de Parlement Hebdo. « Tout dépend de l’évolution des conditions sanitaires. Pour l’instant, les courbes vont dans la bonne direction : les contaminations baissent, les hospitalisations aussi, il faut que ça continue. Si c’est le cas, nous pourrons ouvrir dans les jours qui viennent. Le 28 novembre, si possible », assure le parlementaire. Roland Lescure soutient que la décision sera prise par Emmanuel Macron, qui doit s'exprimer, ce mardi, à 20h. Sa déclaration sera complétée par celles du premier ministre et des ministres concernés, selon le député.
Un possible couvre-feu pour les fêtes de fin d’année
« Personne ne souhaite qu’on laisse plus longtemps les commerces fermés. On le fait à cause des conditions sanitaires impérieuses », soutient Roland Lescure, qui prévient toutefois que la réouverture des commerces de proximité devra se faire « avec discipline ». « Nous allons devoir rester extrêmement contraints et disciplinés, on ne rouvre pas tout, car si le déconfinement a eu du bon, nous nous sommes sans doute trop relâchés cet été », analyse le président de la commission des Affaires économiques.
Revenant sur le calendrier et les conditions générales du déconfinement à venir, Roland Lescure prévient : « On ne sera pas déconfinés dans une semaine », et des mesures sont envisagées pour assurer le bon déroulement des fêtes de fin d’année, comme la mise en place d’un couvre-feu. « J’espère que l’on pourra se déplacer pour Noël », assure le député. « Mais si c’est le cas, ce ne sera qu’un peu. Ce ne sera pas le Noël habituel, ni un réveillon festif comme on aimerait l’avoir » met-il en garde. Interrogé sur la situation des bars et des restaurants, Roland Lescure avoue que les perspectives étaient « assez sombres ». « Ce sont les lieux où l’on se contamine le plus. Il va falloir attendre. Nous allons essayer de donner des perspectives aux bars et restaurants, mais une ouverture autour des fêtes de Noël semble impossible… ».
Interrogé lors des questions d’actualité au gouvernement au Sénat, le ministre de l’Intérieur a affirmé que le rapport sur les Frères musulmans était « alarmant ». « Il faut prendre ce problème à bras-le-corps », lance le nouveau président des LR, qui annonce « un parquet administratif au ministère de l’Intérieur pour diligenter des dissolutions ».
Un rapport commandé par le gouvernement pointe le poids des Frères musulmans en France, avec 7 % des lieux de cultes musulmans qui leur sont liés, mais aussi un « entrisme » dans plusieurs pans de la société. « C’est un mouvement de sape de la République. Et c’est un mouvement de fond, qui est très malin, très sournois et qui fonctionne très bien », estime la sénatrice centriste, Nathalie Goulet.
Le projet de loi-programme visant à « refonder Mayotte » sera examiné en séance plénière au Sénat à partir de ce lundi 19 mai. Dense, ce texte prévoit de nombreuses mesures destinées à développer l’archipel, aujourd’hui le département le plus pauvre de France. Plusieurs dispositions, notamment sur le plan sécuritaire et migratoire, suscitent une levée de boucliers de la gauche, qui tentera de faire entendre sa voix dans l’hémicycle.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la secrétaire nationale des Ecologistes s’est exprimée sur l’audition du Premier ministre à l’Assemblée nationale dans le cadre de la commission d’enquête sur les violences dans les établissements scolaires, ce mercredi. Marine Tondelier ne voit pas comment il pourrait s’en sortir après avoir « menti » sur l’affaire Bétharram.