Les réactions politiques après les attaques à Trèbes
Sur les réseaux sociaux, les sénateurs rendent hommage aux victimes des attaques et de la prise d’otages dans l’Aude qui ont fait trois morts. Plusieurs soulignent qu’un « haut degré de menaces » pèse toujours sur la France.

Les réactions politiques après les attaques à Trèbes

Sur les réseaux sociaux, les sénateurs rendent hommage aux victimes des attaques et de la prise d’otages dans l’Aude qui ont fait trois morts. Plusieurs soulignent qu’un « haut degré de menaces » pèse toujours sur la France.
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Le suspect des attaques contre des CRS et de la prise d’otage dans un supermarché de Trèbes, près de Carcassonne (Aude) a été neutralisé par les forces de l’ordre. L’homme se réclamait de Daech et la section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie.

Au Sénat, Gérard Larcher a exprimé une pensée pour les victimes et a rendu hommage à l’action des forces de l’ordre. Pour le président de la Haute assemblée, ces attaques « rappellent le haut degré de menaces pesant sur notre pays ».

Le chef de file des sénateurs LR, Bruno Retailleau, a réagi à un acte « abominable ». Pour le sénateur de Vendée, « le terrorisme qui nous menace est le terrorisme islamiste, c’est le terrorisme de délinquants de droit commun qui basculent dans le fanatisme ».

Le sénateur (LR) des Hauts-de-Seine Roger Karoutchi estime que ces évènements rappellent « douloureusement que l’éradication de Daech au Proche Orient n’est pas la fin du terrorisme en France ».

Henri Leroy, sénateur (LR) des Alpes Maritimes, se dit en « attente des décisions de l’exécutif ».

Sylvie Goy-Chavent (Union centriste) a tiré le constat que la France avait « cédé sur trop de choses depuis trop longtemps ». « L’État doit taper du poing sur la table », a-t-elle réclamé.

Également sénateur du groupe Union centriste, Loïc Hervé considère lui aussi que « notre pays est vulnérable ». « Chacun doit rester mobilisé », estime-t-il.

Le président du groupe socialiste du Sénat, Patrick Kanner, a salué « l’héroïsme des forces de l’ordre qui ont encore une fois étaient exemplaires pour préserver la sécurité des citoyens ».

Après la fin de la prise d’otage, le sénateur de Paris et secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, a fait part de son « soulagement ».

Parmi les autres réactions politiques, celle du président de l’Assemblée nationale. François de Rugy a appelé à « l’unité » et à la « détermination ». « La lutte contre le terrorisme est un combat de longue haleine », a-t-il écrit.

Au Parti socialiste, l'ancien président de la République François Hollande « appelle à la vigilance et la cohésion de toute la Nation ».

Stéphane Le Foll a félicité les forces de l’ordre et a apporté « son soutien » aux victimes d’un « acte odieux ».

Ancien ministre de l’Intérieur durant la vague d’attentats meurtriers des années 2015 et 2016, le socialiste Bernard Cazeneuve a fait part de « tout son soutien dans cette épreuve »

Le maire de Nice Christian Estrosi a lui salué le « courage » du gendarme, blessé par balle, qui s’était substitué à l’un des otages.

Président du Conseil régional des Hauts-de-France, Xavier Bertrand a témoigné de son « infinie reconnaissance » aux « héros » du jour et a appelé à « faire bloc » dans la lutte contre le terrorisme, qui « doit rester la priorité » du pays.

Les responsables de parti partagent progressivement leur réaction.

Au Front national, Marine Le Pen a elle dénoncé la déclaration d’Emmanuel Macron aux côtés d’Angela Merkel (à l’issue d’un Conseil européen), « celle qui a ouvert l’Europe à une vague migratoire sans précédent ». La président du mouvement a dénoncé un « désastreux aveuglement ».


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