Invitée de la matinale de Public Sénat ce vendredi, la sénatrice écologiste des Français de l’étranger Mélanie Vogel s’est exprimée sur le procès des viols de Mazan, en cours en ce moment à Avignon. Elle a ainsi plaidé pour l’inscription de la notion de consentement dans la définition pénale du viol.
Les restaurants universitaires se mettent au « lundi sans viande »
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Tous les restaurants universitaires de France se lancent, ce lundi, dans l’opération “lundi vert”. Concrètement les 788 restos universitaires vont proposer chaque lundi un repas végétarien. Ce n’est pas obligatoire, les étudiants auront le choix avec des repas avec viande.
Une expérimentation à Grenoble
Ce lundi végétarien a déjà été expérimenté à l’université de Grenoble à partir de janvier 2019. Et ce rendez-vous a déjà fait évoluer les pratiques des étudiants grenoblois. Au début de l’expérimentation en janvier 2019, 15% des étudiants grenoblois choisissaient le repas végétarien et 6 mois plus tard, il y a en avait déjà 35%, ce qui prouve que ce lundi sans viande a déjà fait évoluer les mentalités.
Ce mouvement du lundi sans viande s’est déjà diffusé dans 40 pays. Cette pratique a fait son chemin en France notamment avec un appel en janvier dernier de plus de 500 personnalités dont Isabelle Adjani, Juliette Binoche et Yann Arthus Bertrand, à ne pas manger de viande un jour par semaine.
Didier Guillaume, alors sénateur, : “j’en ai marre des végétariens”
Mais en France ce lundi végétarien ne plaît pas à tout le monde et notamment au ministre de l’Agriculture Didier Guillaume. Il y a 3 ans, Didier Guillaume était encore sénateur socialiste de la Drôme et il donnait son avis sur les végétariens dans l’émission “Manger c’est Voter” sur Public Sénat : “Si les Français, plutôt que d’être anorexiques, mangeaient du bon cochon et des bonnes ravioles, ça irait mieux.”, avait-il affirmé. “J’en ai marre des végétariens. Au Sénat, il y a toujours des sénateurs qui déposent des amendements pour ne pas trop manger de viande, et ce sont les mêmes après qui viennent pleurer car il n’y a plus d’éleveurs.”
Depuis, la position de Didier Guillaume n’a pas évolué puisqu’il y a un an il s’était opposé personnellement à la mesure prévue par la loi Agriculture et Alimentation qui expérimente un repas végétarien proposé dans les cantines scolaires au moins une fois par semaine (lire notre article).