Le Sénat a ouvert ses portes aux acteurs du monde sportif ce mercredi 20 juillet. Une cérémonie spéciale pour rendre hommage aux médaillés des Jeux Olympiques et Paralympiques d’été et d’hiver 2020-2022. Applaudir les prouesses sportives, sans oublier la prochaine étape, 2024.
Les sénateurs rendent hommage aux athlètes olympiques et paralympiques
Le Sénat a ouvert ses portes aux acteurs du monde sportif ce mercredi 20 juillet. Une cérémonie spéciale pour rendre hommage aux médaillés des Jeux Olympiques et Paralympiques d’été et d’hiver 2020-2022. Applaudir les prouesses sportives, sans oublier la prochaine étape, 2024.
Par Clara Barge et Gaspard Flamand
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t une première pour le Sénat ; accueillir les médaillés olympiques et paralympiques, réunis en une même équipe aux salons de Boffrand. 19 champions et championnes des compétitions de Tokyo et Pékin étaient prêts pour la remise des médailles du Sénat, la flamme olympique dans les yeux. Le jeune champion paralympique de la descente, du Super-Combiné et du slalom, Arthur Bauchet, se réjouit « Le sport gomme vraiment les différences et permet d’accepter ses différences, en handisport je pensais être catégorisé, mais avec l’évolution des mentalités je suis avant tout un sportif ». Cette cérémonie, dont les maîtres étaient Michel Savin, sénateur de l’Isère et la Présidence du Sénat, a réuni les acteurs du sport et du territoire afin de féliciter les athlètes et célébrer les valeurs de l’olympisme. L’excellence et le respect ont été les maîtres-mots des discours des parlementaires. Gérard Larcher le rappelle en s’adressant directement aux médaillés, « vous avez su porter les valeurs d’amitié et de respect […] dont nous avons tant besoin en temps de guerre ». A ses côtés, la présidente du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), Brigitte Henriques, voit en cette victoire un symbole de solidarité, « Que nous rassemble plus que le sport ? ».
La ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castera, félicite l’effort du Sénat et des différentes fédérations d’avoir œuvré pour offrir les meilleures conditions aux sportifs français. « C’est d’abord nous qui devons vous aider à réussir, chacun des détails de la préparation réalisés par l’ensemble de nos fédérations ». Le sénateur Laurent Lafon, chargé de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication, salue ce travail collaboratif entre « collectivités territoriales, bénévoles, entreprises et tous ceux qui se préparent pour que l’évènement soit inoubliable ». Il rappelle la loi votée au Sénat en 2019 relative à la création de l’Agence nationale du sport et à diverses dispositions relatives à l’organisation des jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Par ailleurs, le sénateur du Val-de-Marne mentionne la Mission d’information créée pour la préparation des jeux de 2024, co-rapportée par les sénateurs Claude Kern et David Assouline.
« L’objectif des Jo, c’est aussi de faire la promotion du sport »
Dans 6 jours et 2 ans, les Olympiades se dérouleront à domicile. Cette cérémonie était également l’occasion d’en faire la promotion, là où l’ensemble du territoire doit être mobilisé. Le Sénat, force de proposition en ce qui concerne les politiques sportives, jouera son rôle dans la « préparation des jeux, l’organisation des sites, la vieille de l’aspect budgétaire et l’accompagnement des athlètes », affirme Michel Savin. « Il y a un sujet très important pour nous, c’est l’héritage. Aussi bien en termes d’équipement, mais aussi un héritage qui doit, après les Jeux Olympiques, permettre aux Français de faire des activités physiques et sportives. L’objectif numéro un est celui-là, c’est un enjeu de santé publique ». Quand bien même, Stéphane Houdet, porte-drapeau de l’équipe paralympique 2021 invite « les politiques sportives à l’échelle locale à être plus fortes à l’issue 2024 ». Avec les récents incidents au Stade de France, le plan organisationnel des JO 2024 devra viser toujours plus haut, plus vite, plus fort
Emmanuel Macron a annoncé lundi soir, à l’issue d’un conseil de défense consacré à l’influence de la confrérie des Frères musulmans en France, un élargissement des sanctions financières contre les structures accusées de pratiquer « l’entrisme » islamistes. Le chef de l’Etat espère qu’un nouveau texte législatif pourra entrer en vigueur avant 2026. Au Sénat, les élus qui ont travaillé sur ce sujet réclament des mesures qui concernent davantage « le quotidien », mais aussi des dispositifs européens.
Auditionnées mercredi 2 juillet par la commission des affaires sociales du Sénat, Claudine Esper et Élisabeth Elefant, représentantes du comité d’éthique de l’Académie nationale de médecine, ont livré une analyse nuancée des propositions de loi sur l’aide à mourir et l’accès aux soins palliatifs. Si elles reconnaissent l’évolution nécessaire du cadre législatif, elles plaident pour un encadrement strict et soulignent les limites éthiques à ne pas franchir.
La Cour européenne des droits de l’homme a condamné la France pour un contrôle d’identité discriminatoire, une première. « Tout ça ne peut pas continuer », dénonce la sénatrice PS Corinne Narassiguin, auteure d’une proposition de loi sur le sujet. Elle pointe le « ciblage » sur les sans-papiers, qui a été demandé à la police par le ministre Bruno Retailleau. « Ça, c’est du contrôle au faciès », dénonce la sénatrice de Seine-Saint-Denis.
Auditionnée par la délégation aux droits des femmes du Sénat, la présidente du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, Bérangère Bouillard s’inquiète de l’avenir de l’institution à la veille des débats budgétaires au Parlement, et des échéances électorales.
