Les écoles sont-elles l’un des principaux lieux de circulation du virus ? Face à la recrudescence de cas de Covid-19 sur le territoire, et à la circulation du variant anglais, plus contagieux, la question de la fermeture des écoles fait débat. Une situation que souhaitent à tout prix éviter les ministres en charge de la question, Jean-Michel Blanquer et Nathalie Elimas. Pour l’heure, les protocoles sanitaires ont été renforcés dans les écoles, et les fermetures de classe accélérées en cas de contamination au virus de l’un des élèves. « Notre responsabilité est de toujours plus protéger nos élèves et nos personnels, avec la mise à disposition, notamment d’un bon nombre de tests », assure la secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire, Nathalie Elimas, ce mercredi, au micro de Public Sénat.
A la sortie de la séance hebdomadaire de questions au gouvernement, la ministre soutient d’ailleurs que, pour l’heure, les écoles ne connaissent pas un fort taux d’infiltration du virus, et notamment du variant anglais. « Les données montrent que les taux de contamination des élèves sont assez restreints », détaille-t-elle. « Jeudi dernier, sur 12,4 millions d’élèves, on ne comptait que 0,1 de nos élèves contaminés ». Un chiffre relativement faible qui ne justifie pas, selon Nathalie Elimas, la fermeture des écoles, ni l’hypothèse de la prolongation des vacances de février, qui, assure-t-elle, n’est « pas envisagée à ce stade ». « Nous avons une conviction, c’est que l’école est bonne pour les enfants et que nous souhaitons maintenir leur rythme. Aujourd’hui, tout reste inchangé », conclut la secrétaire d’Etat.