Ce matin, la proposition de loi « visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » a été adoptée par la commission des affaires économiques du Sénat. Elle prévoit des assouplissements sur les pesticides et le stockage de l’eau, et entend calmer les tensions entre les agriculteurs et l’Office français de la biodiversité.
« Nous, on faisait la queue pour des concerts, eux pour des youtubeurs »
Par Pauline Vilchez
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« Nous, on faisait la queue pour des concerts, eux pour des youtubeuses », constate le père d’une adolescente. Le décor est posé : Deux heures d’attente pour une rencontre de 45 secondes en moyenne.
Une foule impressionnante d’adolescents attend de pouvoir rencontrer ceux qu’ils ne voient qu’à travers leur écran d’ordinateur. Plongés au cœur de l’enthousiasme de leur enfant, les parents se retrouvent « un peu dépassés » par ce nouveau mode de fonctionnement, et parfois « dérangés » par tout le « marketing » présent sur les salons.
Véritables « influenceurs digitaux »
Plus que des modèles pour la jeunesse, les Youtubeurs sont de véritables « influenceurs digitaux » selon Virginie Maire, fondatrice de « Get Beauty », un des plus grands salons de youtubeuses mode, beauté et lifestyle de France. Un atout pour les marques « qui ont bien compris le pouvoir de prescription » de ces adolescents sur le web. Certains, d’après elle deviennent « un média à part entière, donc forcément c’est une nouvelle manière de communiquer, que les marques ont bien compris ».
« C’est une nouvelle manière de communiquer, que les marques ont bien compris »
Elles s’appellent Marie Lopez, Emma Caritz ou encore Léa Coffrant, plus connues sous les pseudos « Enjoy Phoenix », « Emma Cupcake », « Jenesuispasjolie », et comptabilisent au minimum 1,18 million d’abonnés et elles sont presque des médias à elles seules. Bienvenue dans leur monde.